Et Jacob vécut dans le pays d’Egypte
1) « Et Jacob vécut dans le pays d’Egypte » Le cœur de Jacob vit dans les prophéties à propos de l’Egypte que ses fils seraient dans tous les exils qui ont été jusqu’ici et jusqu’à la fin et le temps de la venue du Messie.
2) Et Jacob arriva à la prophétie de « Et Jacob vécut » seulement en Egypte. C’est une prophétie importante qui n’est pas comme aucune autre prophétie. Elle ne vint à aucun des fils des prophètes mais seulement à lui et à Moïse. Avec Moïse il est écrit « Car l’homme ne peut Me voir et vivre » et avec Jacob il est écrit « Et Jacob…vécut », « et vécut » veut dire une prophétie qui descend du miroir illuminant, Tifféret.
Il en est ainsi parce que l’illumination de Hokhma est la vie, comme il est écrit « Sagesse préserve la vie de celui qui l’a » et c’est la prophétie de « Et…vécut ». Et il y a une grande différence entre les prophéties de Jacob et de Moïse et celles du reste des prophètes. Il en est ainsi parce que le reste des prophètes reçurent leur prophétie de NH de ZA, qui est du Tabour vers le bas, où c’est Noukva, qui est considérée comme non illuminant. Pour cette raison, ils prophétisèrent avec le mot Koh [car] qui le nom de Noukva.
Mais Jacob et Moïse reçurent de Tifféret qui est appelé le « miroir illuminant » de Tabour de ZA et en haut, même si c’est sous la forme Akhoraïm [arrière]. C’est pourquoi il fut dit à Moïse « Tu verras Mon dos ; mais Ma face ne sera pas vue ». Et ainsi, tu ne peux pas voir Ma face, « Car l’homme ne peut Me voir et vivre ». Mais quand il reçut sous la forme de Akhoraïm, il vécut. De plus, il fut dit en ce qui concerne Jacob « Et…vécut » seulement en Egypte qui est discernée comme Akhoraïm.
Et quand il est écrit que Jacob accomplit la prophétie de « Et…vécut » seulement en Egypte, puisqu’il reçut la prophétie de Tabour de ZA et en haut où il est écrit « Tu verras mon dos, mais Ma face ne sera pas vue ». De ce fait, la prophétie vint à lui seulement en Egypte, qui est Akhoraïm. Et quand il est écrit qu’aucune autre prophétie ne furent faites sauf lui et Moïse, car tous les prophètes reçoivent du Khazhe de ZA et en bas, de NH, comme il est écrit à propos de Moïse, « Car l’homme ne peut me voir et vivre », cela veut dire qu’il est vivant parce qu’il n’a pas reçu de Panim [devant] mais de Akhoraïm c’est-à-dire par l’extension de Hokhma.
Ainsi il est écrit à propos de Jacob, « Et Jacob vécut » qui est l’extension de Hokhma en Egypte sous la forme de Akhoraïm, comme il est écrit « Et…vécut » Il s’agit d’une prophétie qui descend du miroir illuminant de Tabour de ZA et en haut, de Tifféret, qui est appelé « le miroir illuminant ». Cependant il y a aussi une différence entre Jacob et Moïse, puisque Jacob est de Tifféret et Moïse est de l’intérieur de Tifféret – Daat.
3) Jacob voulait prophétiser à propos des exils qui arriveraient à ses fils dans le pays de Canaan et dans tous les autres pays où ils ont vécu, qui sont du pays d’Egypte, c’est-à-dire que tous les exils sont inclus dans le pays d’Egypte. Son cœur était brisé comme il est écrit ‘Qu’il y avait Shever [qui veut dire à la fois ‘nourriture à vendre’ et ‘bouleversant’] en Egypte.
4) C’est pourquoi « Et Jacob vécut dans le pays d’Egypte » et n’était pas heureux parce que dans ce pays il y avait la connexion des peuples, c’est-à-dire que toutes la souillure des nations s’y trouvait incorporée, comme les saphirs du trône, qui sont des étincelles de Hokhma qui sont prisonnières parmi eux, et sont appelées « saphirs ». Il est écrit à ce propos « Et par dessus le firmament qui dominait leur tête, il y avait comme une apparence de pierre de saphir, une forme de trône» Et aucun homme vint pour les arranger, ni des supérieurs ni des inférieurs. Mais plutôt « vivre » [Hey-Youd] comme il est écrit « Car l’homme ne peut Me voir et vivre ».
A cause du péché d’Adam Ha Rishon, les Kélim et les Nitsotsin [respectivement réceptacles et étincelles] du degré de Hokhma chutèrent dans la Klipa d’Egypte. Il était écrit qu’il n’était pas heureux parce que dans ce pays se trouvait la connexion des nations, puisque le pays d’Egypte est une Klipa dure, puisque toutes la souillure des nations est attachée à elle. Pour cette raison, il n’y avait pas de joie en eux. Cependant, les saphirs du trône, qui sont les Kélim et les Nitsotsin du degré de Hokhma, tombèrent aussi ici, et nous savons que le degré de Hokhma ne peut pas briller sauf par l’inclusion avec la lumière de Hassadim. A ce moment, la lumière de Hokhma est appelée lumière de Haya, comme il est écrit « Sagesse préserve la vie de celui qui l’a ».
Il était écrit, « Et aucun homme ne vint pour les clarifier, ni des supérieurs ni des inférieurs. Mais plutôt ‘vivre’ » Cela veut dire que personne ne peut être récompensé de Hokhma sauf ceux qui reçoivent avec l’intégration de Hassadim et ensuite le receveur est appelé « vivant » le degré de Yessod de Gadlout, qui est appelé « Joseph ».
Il est écrit « Et Joseph mettra sa main sur tes yeux » sur la lumière des yeux, la lumière de Haya. Il en est ainsi parce que la lumière de Haya ne brille pas dans un Partsouf avant qu’il n’y ait le discernement de Joseph, Yessod de Kélim, à cause de la relation inverse. De ce fait, Yessod est appelé « Celui qui vit pour toujours »
Et il est écrit « car l’homme ne Me verra pas et vivra », car dans Panim, il n’y a pas le degré de « vivant » Et il était écrit, « Car l’homme ne Me verra et vivra » puisque vision est Hokhma, qui ne brille qu’au degré de la lumière de Haya, c’est-à-dire dans son incorporation avec Hassadim, alors que Panim se déploie depuis AA, qui est Hokhma sans Hassadim.
5) Il y a plusieurs significations cachées dans ce texte. A propos de « Et … vécut » dans lequel Jacob est mentionné, il aurait dû dire « Israël » « Et Israël vécut ». Il en est ainsi parce que le nom de Jacob point la Katnout et le nom Israël indique qu’il a déjà Mokhin de Gadlout. Les mots « Et…vécut » suggère la lumière de Haya, Mokhin de Gadlout, ainsi qu’il aurait du être écrit « Et Israël vécut ».
Comment savons-nous que c’est Israël qui indique Mokhin de Gadlout ? Parce qu’il est écrit, « Israël était saint pour le Seigneur » et saint suggère Gadlout. Il est aussi écrit « Mon fils, Mon premier né, Israël » « Premier né » suggère Gadlout, ainsi le nom Israël est mentionné dans Gadlout et pas Jacob, qui est le nom de Katnout, comme il est écrit « Qui élèvera Jacob, car il est petit ? » Mais il est écrit « Et il vendit son droit d’ainesse à Jacob » ainsi droit d’ainesse qui est Gadlout, est mentionné aussi en ce qui concerne le nom Jacob.
6) Alors qu’Israël étaient des hommes de vérité et des justes réalisant la charité, Israël n’avaient pas peur, seulement Jacob. Il est écrit de lui qu’il avait peur comme il est écrit « Car je le crains ». Il en est ainsi parce qu’Israël est le nom de Gadlout, et il n’y a pas de crainte en lui, en raison des bonnes actions qu’Israël faisaient – ils faisaient beaucoup de Hessed [miséricorde/grâce] les uns aux autres – il n’y avait pas de crainte en eux.
7) Quand ils péchèrent et furent exilés, pour leurs iniquités et leurs mauvaises actions, ils ne pouvaient pas supporter par crainte qu’ils puissent rester en exil pour toujours à cause de leurs iniquités. C’est pour cette raison que Midat Ha Din [qualité de jugement] et Midat ha Rakhamim [qualité de miséricorde] vinrent ensemble, car c’est l’indication du nom « Israël » et les plaça dans le pays de leur exil.
Cela veut dire que la Shékhina [Divinité] était exilée avec eux et c’est vers cela que le nom « Israël » pointe. C’est pourquoi ils étaient certains qu’ils seraient rachetés avec la Shékhina, et par cela ils supportèrent l’exil et n’avaient pas peur. C’est la raison pour laquelle le nom Israël est en exil, comme il est écrit « Et Israël était exilé de son pays ».
8) « Et il vendit son droit d’ainesse à Jacob ». Il aurait dû être dit « à Israël » puisque le droit d’ainesse est Mokhin de Gadlout. Mais l’homme qui observait le connaissait – que Jacob était connecté à « Et…vécut » qui était sainteté, comme le nom Israël. En d’autres mots, la règle est que Jacob est le nom de Katnout, mais ce n’est pas dans un lieu où Gadlout qu’il a obtenue est explicite. C’est pourquoi il est écrit ici, « Et Jacob vécut » et il ne devrait pas dire « Israël ».
Et aussi, « Et il vendit son droit d’ainesse à Jacob » ne devrait pas dire « Israël » puisque Jacob qui est connecté à Gadlout, est nécessairement saint, comme l’est Israël. C’est la raison pour laquelle ils dirent « Jacob, le l’a choisi pour être un saphir dans le trône » et ils n’ont pas dit Israël parce que Gadlout est explicite.
9) « Mais le déprimé et celui qui est bas d’esprit, pour faire revivre l’esprit des humbles, pour ranimer le cœur des déprimés.». « Le cœur du déprimé » est Jacob puisqu’en dessous du degré, de Akhoraïm [arrière] les prophéties et bénédictions descendirent sur lui en Egypte et l’Egypte est considérée Akhoraïm. C’est pourquoi son cœur était déprimé.
10) Jacob, qui était en Egypte, sa prophétie n’était pas transcendante car le pays était haït.
11) Il ne fut pas récompensé de la bénédiction d’aucun de ses fils et il ne pouvait bénir qu’en Egypte, quand il bénit chacun d’eux selon un secret. Et le secret est tel qu’il est écrit « Et Jacob vit qu’il y avait Shever [nourriture à vendre/bouleversé] en Egypte, et… dit à ses fils « Pourquoi craignez-vous ? ». En effet, la prophétie ne fut donnée qu’aux cœurs brisés comme il est écrit « Descendez là et brisez ».
Et il était écrit « Et Jacob arriva à la prophétie de ‘Et…vécut’ seulement en Egypte » c’est parce que « Ma face ne sera pas vue ». C’est pourquoi il n’avait pas Rouakh pour bénir son fils mais seulement en Egypte, qui est considéré Akhoraïm. Pour cette raison, Jacob eut le cœur du déprimé. C’est pourquoi il amène la preuve de l’écrit « Et Jacob vit qu’il y avait Shever en Egypte », ce qui suggère la brisure du cœur qu’il a eu en Egypte. Et il s’éveilla immédiatement pour y envoyer ses fils, puisqu’il savait que cette prophétie était seulement donnée aux cœurs brisés. Et ainsi il dit « Descendez là et brisez » ce qui suggère la brisure du cœur.
12) Sous le saint trône il y a le saphir Jacob, et le saphir est Midat Ha Din de Jacob. L’écrit vient et dit « Ton nom ne sera plus Jacob mais Israël ; car tu as combattu avec Dieu et les hommes et a vaincu ». Jacob a vu Midat Ha Din pour son discernement comme il est écrit « Et le soleil se leva sur lui ». Et le sens de cela est « Malheur à nous car le jour s’est couché ».
Le saint trône Bina, se tient sur quatre jambes – trois lignes et Noukva, qui reçoit les trois lignes. Le Massakh de Behina Aleph sur lequel la ligne médiane sort, qui est appelé Jacob, est appelé « saphir ». C’est pourquoi il est écrit que Jacob est un saphir, et il est sous le trône et c’est sa Midat ha Din. Il en est ainsi parce que ce Massakh le diminue à VAK, et amène témoignage de cela des mots « Et le soleil se leva sur lui comme il dépassa Péniel, et il boitait de sa cuisse » qui est une lumière qui amène la guérison, pour le guérir du crépuscule de la gauche. Et puisque cette lumière ne sort que sur le Massakh de Behina Aleph, Massakh du point de Hirik, il boitait de sa cuisse.
Le texte semble dire que Jacob vit Midat Ha Din pour son discernement, qui est le Massakh de Behina Aleph, pour le guérir du crépuscule de la gauche. Et le sens de cela est «Malheur à nous car le jour s’est couché ». Il en est ainsi parce que par l’intégration de la gauche dans Jacob, le jour s’est couché, c’est-à-dire les lumières sont parties. C’est pourquoi il avait besoin de Midat ha Din, qui est le Massakh de Béhina Aleph, pour redéployer la lumière du soleil, même si par cela il se mit à boiter de sa cuisse. C’est pourquoi le texte dit « Ton nom ne sera plus Jacob », où il y a Midat Ha Din, « Mais Israël » où il y a aussi Midat ha Rakhamim [qualité de miséricorde], c’est-à-dire GAR de AVI supérieurs, air pur.
13) Quand ils furent exilés de Jérusalem et chassés pour toujours et que l’ennemi a souillé le palais, à ce moment Malkhout – Noukva de ZA – ne pouvait pas supporter les enfants d’Israël à cause de leurs iniquités. Mais le degré du nom Israël les toléra car c’est sur ses deux côtés, Rakhamim et Din. Et le Din est la raison de la révélation de Rakhamim ; de ce fait Din est aussi considéré comme Rakhamim.
14) Le sens des mots, « Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël » est que lorsqu’il est clarifié dans la compréhension, Israël Jacob sont l’un au-dessus de l’autre, où Israël est plus important que Jacob, et c’est pourquoi l’ange le bénit avec le nom « Israël ». A cause d’eux, le sceptre de Moïse était gravé du Son saint nom sur ses deux côtés– l’un est Rakhamim dans Din, le degré d’Israël, et un est Din dans Din, le degré de Jacob.
15) C’est comme il est écrit « Personne n’a vu d’iniquité dans Jacob ni de dur labeur en Israël » Cela veut dire qu’il n’a pas vu d’iniquité en Jacob, mais a vu un dur labeur. Mais en Israël, il n’a même pas vu un dur travail parce que le Din est aussi considéré comme Rakhamim en lui. Et puisqu’en exil nous sommes poussés parmi les ennemis et la Shékhina a quitté le Roi, ZA, et s’est éloignée de lui, cela devint la raison qu’à la fin, la Shékhina sera parmi nous et nous rachètera.
Il en est ainsi parce que la pression nous amène à la repentance, et la repentance à la rédemption. Ainsi, le Din au degré d’Israël devient Rakhamim aussi. C’est pourquoi il est écrit qu’il n’a pas vu de dur travail en Israël, mais tout est Rakhamim. Cependant au degré de Jacob, il n’en est pas ainsi, de ce fait il y a un dur travail en lui. C’est la raison pour laquelle l’ange le bénit « Ton nom ne sera plus Jacob mais Israël » qui a Din ainsi que Rakhamim, exil ainsi que rédemption et tout est Rakhamim.
C’est pourquoi il était écrit « Ainsi parle le Seigneur, Roi d’Israël et son Rédempteur, le Seigneur des armées». Il est écrit « Et Jacob vécut », vivant. « Roi » veut dire Din dans le nom « Israël ». « Son Rédempteur » est Rakhamim dans le nom « Israël » et les deux sont inclus dans le nom « armées » qui est NH – Netsah est Rakhamim en lui et Hod est Din en lui. Et ils sont appelés « Et vécut », vivant.
Netsah, la jambe droite, brille seulement de bas en haut. C’est pourquoi elle est appelée « Et …vécut » au passé. Hod est la jambe gauche, et brille de haut en bas, aussi, qui est appelé « vivant » au présent. Tout cela est dans le degré supérieur, Israël. Mais sous le degré d’Israël il est écrit, « Ainsi parle le Seigneur : ‘Le ciel est Mon trône et la terre est mon marche pied’ ». Il en est ainsi parce qu’en haut, au degré d’Israël, Mes deux jambes sont vivantes – la jambe droite est Netsah, « Et…vécut » et la jambe gauche est Hod « vivant ». Mais elles sont appelées « Hadom Raglaï » [Mon marche pied] », du mot Démama [immobilité] l’opposé de la vie.
16) Au plus haut degré, Israël, les deux jambes, NH, sont vivantes – Netsah est « Et … vécut » et Hod est « vivant » et les deux sont inclus dans les mots « Et…vécut ».
Il y a deux discernements dans les lettres : simple et rempli. Par exemple en prononçant Aleph, les lettres Lamed-Peh sont entendu avec lui, c’est-à-dire Aleph. Et en prononçant Bet, les lettre Youd-Tav sont entendues avec lui, c’est-à-dire Bet. Les lettres Aleph et Bet sont appelées « simples » et les lettres Lamed-Peh, Youd-Tav qui sont entendues avec elles sont le remplissage des simples. Par conséquent, quand les quatre lettres VaYéKhiI [Vav–Youd–Het–Youd, « et vécut »] sont remplies elles sont Vav–Youd–Vav, Youd–Vav–Dalet, Het–Tav et Youd–Vav–Dalet.
Deux divisions sont discernées en elles : 1) Les quatre lettres simples VaYéKhI ; 2) Les sept lettres du remplissage, Youd–Vav, Vav–Dalet, Tav, Vav–Dalet, qui sont Galout [exil] avec trois lettres en Guématrie (436).
Et elles sont deux jambes, NH, où la première division, VaYéKhI, est Netsah et la seconde division, qui est exil en Guématrie, est Hod. Et les deux sont « vivantes » c’est-à-dire incluses dans le mot, VaYéKhI, puisque l’exil est la raison de la rédemption et de la résurrection, l’exil est également considéré comme résurrection.
Il est écrit qu’à un plus haut degré, Israël, deux jambes, Netsah et Hod, sont « vivants », c’est-à-dire qu’elles sont toutes les deux incluses dans le mot VaYéKhI. Le grand Youd, le simple, a un petit Youd dans son remplissage, et Vav–Dalet, qui sont dix en Guématrie. Le Het a Tav dans sa plénitude, il y a Vav–Youd dans le remplissage de Vav, et il y a Vav–Dalet dans le remplissage de Youd.
17) Ces deux divisions sont incluses dans la pierre précieuse, saphir, qui est sous le trône dans le pays d’Egypte. Il est écrit : « Et le Seigneur frappera d’un grand coup l’Egypte ». C’est la deuxième division, les lettres du remplissage, qui suggère l’exil. Et les mots « Ta rosée est comme la rosée de lumière » veulent dire rosée de résurrection, la première division, les lettres du simple, qui suggère la résurrection.
18) Pour cette raison, la deuxième division – qui suggère l’exil – se joint avec la première division – qui suggère la résurrection et la rédemption. Il est écrit « Maison de Jacob, va et laisse-nous marcher par la lumière du Seigneur ». Cela veut dire que les lettres qui suggèrent l’exil par qui ils furent condamnés pour leurs iniquités, dans un jugement vrai, ont la correction dans la Torah et en la gardant, tu sortiras de la boue qu’est l’exil, et tu marcheras par la lumière du Seigneur. Et le sens des mots « Maison de Jacob, va » se réfère à l’exil. De ce fait, en se renforçant là dans la Torah, tu seras récompensé comme il est écrit « Et laisse-nous marcher par la lumière du Seigneur », qui est la résurrection et la rédemption. Il s’avère que l’exil est la raison de la rédemption. Ainsi les deux divisions viennent comme une.
19) Les lettres Aleph, Reish–Tsadé sont dans un pays attristé qui va à l’exil dans la division dans le livre de la Torah, c’est-à-dire dans les quatre cents ans dans la condamnation entre les pièces. Et dans le Aretz [pays], ils sont divisés en A’[Aleph]-Retz. Dans la division du livre de la Torah, le Reish et le Tsadé s’unissent dans l’exil c’est-à-dire qu’elles furent en exil en Egypte pour Reish–Tsadé [290] ans. Et le remplissage de Aleph dans Aretz est cent dix en Guématrie et cent dix et deux cent quatre vingt dit font quatre cents.
Qu’est-ce que l’exil en Egypte ? Après tout, il a été dit à Abraham que ses enfants seraient en exil pour quatre cents ans, mais si tu les comptes elles ne furent que de deux-cent quatre vingt dix ans.
Le Zohar calcule le début des jours d’exil en fait réel comme le moment de la vente de Joseph aux Egyptiens, quand il avait dix sept ans. Cela pris treize ans jusqu’à ce qu’il devienne un roi parce que lorsqu’il se tenait devant Pharaon il avait trente ans. Au moment où Jacob et ses fils vinrent en Egypte, Joseph avait déjà trente-neuf ans puisque lorsque Jacob vint en Egypte les sept années d’abondance étaient passées et plus deux années de famine. Et Joseph vécut soixante et onze années de plus après que Jacob arrivât en Egypte, puisque Joseph vécut cent dix ans et l’esclavage ne commença pas tant que Joseph était vivant.
Kehat était parmi ceux qui descendirent en Egypte, et il vécut cent trente trois ans. Amram son fils vécut cent trente sept ans. Et l’âge de Moïse était de quatre vingt ans quand ils furent rachetés. Si nous disons qu’Amram était né à la fin des jours de Kehat, et que Moïse naquit à la fin des jours d’Amram, alors ensemble il y a trois cent cinquante ans. Treize années passèrent depuis la vente de Joseph jusqu’à ce qu’il devienne un roi, et cela tombe dans les calculs de l’exil, ainsi il y a trois cent soixante trois ans. Moins les soixante et onze années qu’il gouverna après l’arrivée de Jacob en Egypte, car durant son règne ils ne furent pas esclaves, et cela fait deux-cent quatre vingt douze années. Mais le Zohar calcule seulement deux cent quatre vingt dix années parce qu’il considère un chevauchement deux ans puisque Amram n’était pas né précisément à la fin des jours de Kehat ou Moïse n’était pas précisément né à la fin des jours de Amram.
20) Il est écrit « Et Joseph mourut ayant cent dix ans ». Et il est écrit « La jeune femme concevra, et portera un fils, et elle appellera son nom Immanou El » Dans ce texte, la conception et l’accouchement ont été remplis en exil et des temps troublés et mauvais comme il est écrit « Car avant que le garçon refuse le mal et choisisse le bien, le pays … sera abandonné… Le Seigneur amènera sur vous … des jours non advenus. » Et même si le sera avec nous pendant ces jours – comme indiqué par le nom du garçon Immanou El [hébreu : Dieu avec nous], le nom de la Shékhina – Shékhina aura été secouée et retirée de son mari, ZA, et elle est avec nous en exil. Et même si la Shékhina est avec nous, elle est affligée en exil sans Zivoug.
Nous apprenons du texte qu’il y a la conception qui précède la naissance de l’exil. Et les cent dix ans d’âge sont les gravures additionnelles, considérées comme la conception de l’existence de l’exil. Et l’écrit voulait dire que cent dix ans de l’exil en Egypte sont déjà passés sous la forme de conception, qui ensemble avec les deux cent quatre vingt, était le véritable exil, faisant quatre cents ans que le dit à Abraham dans l’alliance entre les pièces.
Aussi, l’exil de Jacob ne fut compté que depuis la mort de Joseph, et ces cent dix ans de conception de l’exil sont suggérés par le remplissage de Lamed-Peh de Eleph dans Aretz qui est cent dix en Guématrie. Et les deux cents quatre vingt dix du véritable exil sont suggérés par Reish–Tsadé dans Aretz. Et tout cela est comme il est écrit « Du moment où le continuel est retiré et l’abomination de la désolation est établie, il y aura mille deux cent quatre vingt dix jours ». Le texte dis mille [en hébreu Eleph] sur deux cent quatre vingt dix, comme il est expliqué que l’exil se divise en conception et exil véritable. Eleph est la conception, et en Guématrie, son remplissage de Lamed–Peh est cent dix, et les deux cent quatre vingt dix sont l’exil véritable. Et elles sont les lettres Aretz, c’est-à-dire Aleph–Retz.
21) « Ainsi la durée de la vie de Jacob fut de cent quarante sept ans » Là – dans ces cent quarante sept ans de la vie de Jacob se trouvent le nombre de corrections que les enfants exilés auront dans Midat ha Din dans trois exils. La première correction est avec l’Egypte, qui correspond à sept ans. Il est écrit à ce propos de cela « Je t’adjure… que tu ne susciteras pas ni n’éveilleras mon amour jusqu’à ce que cela plaise ». Ici aussi, le nombre sept dans les années de Jacob est un serment, indiquant ne pas réveiller l’amour – rédemption – jusqu’à que cela plaise.
22) De cela nous comprenons le sens du nombre sept, comme il est écrit, « De loin le Seigneur m’apparut ; ‘Je t’ai aimé d’un amour éternel’ » « De loin » veut dire en exil. C’était à cause du grand amour qui apparait à travers l’exil. L’exil est la correction ; quand les enfants d’Israël sont libérés de l’exil, l’amour du pour nous sera révélé.
Dans le nombre sept dans la vie de Jacob, le texte souhaite dire que les saints fils qui furent exilés pour leur transgressions seront dans le Din pour beaucoup d’années, jusqu’à ce qu’elles soient « Sept fois selon tes péchés » Il dit aussi « Si Caïn est vengé au septuple », car avec ce nombre, il corrige les corruptions qu’ils ont faites et révèle la lumière de la rédemption. C’est dans le premier exil, en Egypte, le plus petit des trois exils.
23) Le deuxième était à Babel, qui correspond à quarante années dans la vie de Jacob. En relation avec le sept d’Egypte, elles sont plus grandes puisqu’ils vinrent en Egypte en tant que laïcs et leurs ennuis n’étaient pas grands. Mais lors de l’exil de Babylone, ils vinrent comme des fils du roi captifs, car ils avaient déjà la Torah, la terre et le Temple. De ce fait leurs ennuis étaient grands et ceci est considéré quarante ans en comparaison des sept de l’Egypte.
24) Le troisième exil est le long exil dans lequel nous sommes, qui correspond à cent ans dans la vie de Jacob en comparaison des quarante de l’exil de Babylon.
Et le temps approcha où Israël devait mourir, et il appela son fils Joseph
25) « Et le temps approcha où Israël devait mourir ». Il vit que ce trouble de l’exil arriverait à ses fils, et il le rapprocha de son âme, « Et son âme fut irritée à mort ». Et il ne resta pas en vie quand il descendit de ses degrés à cause des péchés d’Israël. Et Israël, ZA, ne descendit pas avec eux en exil comme le fit la Shékhina, qui descendit avec eux en exil.
Heureux sont Israël car si ZA était descendu avec eux en exil, ils seraient restés parmi les nations et n’auraient pas été capables de sortir d’elles. Et il est écrit « Pourquoi suis-Je venu et il n’y avait personne, J’ai appelé et personne n’a répondu ? Ma main est-elle trop courte pour racheter ? » « Et personne n’a répondu » est Israël, ZA. « [Pourquoi] suis-Je venu et il n’y avait personne » est la Shékhina, dont la main est trop courte. Ainsi ZA aussi alla en exil avec eux.
Cependant, le donna une part à Israël afin qu’aucun autre ministre ne les gouverne. Pour cette raison, il fut en exil avec eux. Et quand ils descendirent en exil, la Shékhina est avec eux. Mais ZA est loin de la Shékhina. Mais ZA est aussi en exil avec Israël ainsi que la Divinité et il n’y a pas de Zivoug entre eux. C’est pourquoi il dit précédemment que ZA ne descendit pas en exil.
Et il appela son fils Joseph
26) « Et il appela son fils Joseph ». Jacob questionna ses fils et leur dit « Je vois beaucoup de grands troubles venant sur vos enfants. Il est nécessaire de trouver de plus hauts Rakhamim [miséricorde].
27) « Et si vous voulez sortir de tous ces troubles, jurez moi et nous placerons le Maitre du monde entre nous pour toujours, ainsi vous pratiquerez vérité et jugement et serez comme vos pères. Et vous ordonnerez cela à chaque génération qui vous suit. Si vous souhaitez faire ainsi, vous sortirez de tous les troubles qui vous arriveront. »
28) Et il appela seulement son fils Joseph et pas toutes les tribus comme il est écrit « Et la justice se présente à la porte ; peut-être le Seigneur … pardonnera le reste de Joseph » Tous les enfants d’Israël sont appelés « Joseph ». Ici, aussi, Joseph inclut toutes les tribus.
29) Jacob dit « Si vous faites ainsi, vous n’enterrerez aucun des mes fils en Egypte, mais revenez avec moi dans votre pays en paix ».
30) Et lui dit « Si j’ai trouvé grâce à Tes yeux », « Mets Ta main sous ma cuisse ». Qu’est-ce que « Ta main » ? Il est écrit « Ceins ton épée sur ta cuisse, O puissant, Ta gloire et Ta majesté ». Et aussi « Ta main sous ma cuisse » veut dire une épée. Une épée a Hessed et vérité, Yessod, dans laquelle il y a la lumière de Hassadim et la lumière de Hokhma, qui est appelée « vérité » et est appelée « la lumière de la face ». Il dit à ce propos « Miséricorde et vérité iront devant Ta face. » La face du Seigneur est leur part.
Si ses fils avaient été bons et avaient fait ce qu’ils avaient pris sur eux, aucun de leurs fils ne seraient morts en Egypte, puisque l’abondance avec laquelle le Seigneur condamne le peuple est seulement s’ils sont bons. Comme l’a dit David « Que le Seigneur réalise Sa parole, qu’Il a dit en ce qui me concerne, disant ‘Si tes enfants garde leur voie, pour marcher devant Moi en vérité’ » Et si non, alors non.
31) A quel point l’esprit du père est plus beau que l’esprit du fils ? L’esprit du père est l’esprit du fils, un esprit qui se déploie d’un esprit. Ainsi, la prééminence de l’esprit du père sur l’esprit du fils est comme la valeur de la racine comparée à celle de sa branche. S’il y a l’assistance d’un autre air dans l’esprit du fils – de la Sitra Akhra – il nait incomplet, puisqu’il devient un manque par l’air de la Sitra Akha.
33) « Et…dit, ‘Jure-moi’ et il lui jura » comme il est écrit « Le Seigneur a juré par Sa haute main droite, et par le bras de Sa force ». « Le Seigneur a juré » de délivrer Israël de leur exil. C’est ce qu’Il leur a juré. « Et il lui jure » se réfère au aussi, qui a juré qu’Il ne les abandonnerait pas dans le pays de leurs ennemis.
34) « Puis il dit ‘Laisse moi partir car l’aube se lève’. Mais il dit, ‘Je ne te laisserai par partir sauf si tu me bénis’ » Qu’est « Tu me bénis » ? C’est la bénédiction avec laquelle l’ange le bénit – leur donnant l’exil et jurant qu’il les sortirait de là comme il est écrit « Ton nom ne sera plus Jacob mais Israël » puisque le nom, Israël, contient Din et Rakhamim, exil et rédemption, et l’exil est une cause directe de la rédemption.
35) Le Saint béni soit-Il est destiné à le faire afin que chacun des fils d’Israël soit sous son trône, et qu’ils soient plus importants que les anges en haut. C’est la raison pour laquelle tu trouves un long Vav dans la Torah comme le Vav du verset « Quelque soit ce qui va sur le ventre » [Gahon (ventre) est écrit avec un Vav, ] ce qui suggère que le jura la perfection de six générations – Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, Aaron et Joseph – les six Sefirot HGT NHY. Et en raison de ces six, il est écrit « Et Israël se prosternèrent sur la tête du lit » puisque Israël est ZA, inclut HGT NHY. Le fait qu’Israël se prosterne suggère que le Messie viendra à la fin des six mille ans, ce qui suggère les six Sefirot complètes HGT NHY, lié à ses habits de AVI supérieurs, dont les Sefirot sont mille chacune, et le Shékhina sera avec eux.
Vois, ton père est malade
36) « Et il vint à arriver après ces choses, qu’il fut dit à Joseph, ‘Vois ton père est malade’ ». La suite ne vient pas pour nous dire ce que Joseph fit, mais ce qui devait arriver à la fin de l’exil, que toux ceux-là seront à la fin du compte qui fut compté, la fin des six mille ans.
Les mots « Il fut dit à Joseph, ‘Vois ton père est malade’ », veut dire qu’un messie, Joseph, viendra et il lui sera dit « Ton père au ciel se presse pour voir ta face, qui regarde la fin du messie. » « Ton père est malade » veut dire qu’il est soucieux et pressé. » Et les mots « Et il prit avec lui ses deux fils, Manassé et Ephraïm », veut dire « Qu’il plaise à Dieu au ciel d’accueillir Ses fils, qui ont porté des fruits et se sont multipliés durant l’exil », d’où le nom Ephraïm [le nom Ephraïm contient le mot Parim, multiplier], « Et dont les iniquités ont été oubliées par l’exil » c’est pourquoi ils sont appelés Manassé, qui veut dire oublier [Manassé vient de Neshia, oubli], puisque le oublia vraiment leurs iniquités.
37) « Le Seigneur m’ajoutera un autre fils » interprète le saint nom dans Joseph, les trois lettres YaHOU [Youd-Hey-Vav]. De la même façon il est écrit, « Il fut dit à Joseph, ‘Vois, ton père’’ » appartient au monde à venir, ZA dans Mokhin de Bina supérieure, qui est appelée « le monde à venir », voulant faire du bien à Ses fils afin qu’ils sortent de leur exil. Et si, dans Ta véracité, tu ne voudras pas, c’es-à-dire que tu ne le trouveras pas dignes de cela, alors le nom avec quatre, « HaVaYaH est un » te corrigeras et la Shékhina retournera à sa place. Il en est ainsi parce que si les fils ne sont pas dignes de la rédemption par eux-mêmes, ZA les corrigera pour les élever au monde à venir, qui est Bina, et par cela l’union d’un HaVaYaH sera établie.
38) Les patriarches sont la Merkava supérieure [char/structure] de saint Nom, comme il est écrit « Et Dieu monta au dessus d’Abraham » c’est-à-dire qu’Il la chevauchait. Il est aussi « Tu donneras la vérité à Jacob, la miséricorde à Abraham. » Cela veut dire que Jacob est une Merkava pour Tifféret, qui est appelée « vérité » et Abraham est une Merkava pour Hessed [miséricorde]. C’est pourquoi nous expliquons les mots « Vois ton père est malade » par rapport à ZA et par l’union HaVaYaH est un, le messie viendra.
En soirée il y aura de la lumière
39) « Et il y aura un jour qui sera connu comme celui du Seigneur, pas jour, pas nuit ; mais il arrivera qu’en soirée il y aura de la lumière ». Deux mauvais évènements arriveront à Jacob : 1) ils seront exilés dans le pays de leurs ennemis ; 2) qu’Il ne les regardera pas pendant de nombreuses années à cause de leurs iniquités dans la vérité, et donc Il les oubliera dans le pays de leurs ennemis.
C’est considéré comme Ephraïm et Manassé. Et à la fin, Il prendra leurs fils, à qui ses deux mauvaises choses arrivèrent, et les mènera à un bon pays, comme le Zohar interprète le verset, « Et il prit avec lui … Manassé et Ephraïm, » à qui ces deux évènements arrivèrent et les mènera à leur bon pays.
40) Il y avait deux grands et importants ministres qui frappaient sous le trône du superviseur d’Israël, la cinquième qualité, afin qu’ils soient en exil tout le temps qu’il fallait. C’est considéré comme Ephraïm. Pire encore, Il les oublierait dans le pays de leurs ennemis, et c’est discerné comme Manassé.
Un ministre vient du discernement d’Ephraïm. De ce fait sa qualité est de maintenir Israël en l’exil et les laisser s’y multiplier. Et l’autre ministre est du discernement de Manassé, de ce fait sa qualité est qu’ils soient oubliés en exil.
41) Ces deux ministres sont deux qualités, chacune contient deux langues. Une qualité sortit et parla devant le Maître du monde et il lui fut donné la permission de dire tout ce qu’elle voulait. Elle vit Israël d’un côté qu’Israël devaient être condamnés à la rédemption de l’exil pour le mérite de leurs pères. Mais de l’autre côté, elle vit qu’ils devraient être condamnés à rester en exil pour leurs iniquités ; puisque les calomniateurs rapportaient de grands maux à leur propos. Ainsi, il y a quatre qualités. Il en est ainsi parce que chaque ministre, qui sont deux qualités, avaient deux langues, l’une pour le mérite et une pour la faute. Mais il n’y avait pas de cinquième qualité en eux, le superviseur d’Israël, et ils dirent tout ce qu’ils voulurent. Parfois, les deux ministres parlent pour, parfois ils parlent contre. Et il n’y pas de cinquième qualité en eux, qui ramène tout en faveur.
Dans et par elle-même, Malkhout est considérée Midat ha Din [qualité de jugement]. Elle n’est pas digne de la réception de la lumière à cause du Tsimtsoum [restriction] et le Massakh sur elle. Toute sa correction pour recevoir la lumière est par sa montée et son intégration avec Bina, Midat ha Rakhamim [qualité de miséricorde]. Ce sont les deux qualités dans deux ministres, Midat ha Din et Midat ha Rakhamim, qui sont incluses l’une dans l’autre – Bina et Malkhout.
Et elles deviennent quatre Malkhout parce que Bina inclut Bina et Malkhout, et Malkhout inclut Bina et Malkhout aussi. De ce fait, elles passent de Rakhamim à Din et de Din à Rakhamim. Parfois elles sont masculins et parfois elles sont féminines, puisque les parties de Bina en elles sont masculines et Rakhamim et les parties de Malkhout en elles sont féminines et Din.
Et elles sont deux qualités, Midat ha Rakhamim est Bina, et Midat ha Din est Malkhout après qu’elles soient incluses l’une dans l’autres. Le premier ministre, dont la qualité est de maintenir Israël en exil et de les multiplier, est de la qualité de Malkhout, qui est Midat ha Din, comme il est écrit, « Mais plus ils les affligèrent, plus ils se multipliaient et plus ils se rependaient à l’étranger ». Le second ministre fait qu’ils sont oubliés dans le pays de leurs ennemis, puisqu’il ne les regarde pas de nombreuses années à cause de leurs iniquités dans la vérité. En d’autres mots, il ne les condamne pas pour leurs iniquités et pour cette raison vient l’oubli. Aussi, il est de Bina, Midat ha Rakhamim, de ce fait il ne regarde pas leurs iniquités.
Et il est écrit qu’il y a deux qualités et dans chacune deux langues, ainsi elles sont quatre qualités. Il en est ainsi après qu’elles se soient mélangées l’une avec l’autre, elles devinrent quatre Malkhout, puisque Rakhamim et Din furent faits dans Bina et Rakhamim et Din dans Malkhout, c’est-à-dire mérite et faute dans chacune des Malkhout. Elles alternent – une fois au mérite, qu’ils seront rachetés de l’exil par le mérite de leurs pères – et une fois à la faute – qu’ils devront rester en exil pour leurs iniquités. Il était écrit qu’elle a l’autorisation de dire tout ce qu’elle veut, puisque Malkhout en et par elle-même est entièrement Midat ha Din, de ce fait même après qu’elle ait participé dans Midat ha Rakhamim, elle cause Din et faute où elle est vue.
Cependant à la fin de la correction, quand Malkhout reçoit sa correction complète, et le Din en elle est annulé, et elle est digne de recevoir les lumières, comme Bina, l’inversion de Rakhamim en Din sera annulée dans Malkhout qui s’est également jointe à Bina. Et cette Malkhout est appelée « la cinquième qualité », qui n’est plus mélangée avec Bina, comme les quatre Malkhout, mais est corrigée en et par elle-même.
42) Quand la cinquième qualité – qui apparaîtra à la fin de la correction – vient à eux, c’est-à-dire quand Malkhout elle-même, sans l’association de Bina, est corrigée en étant le trône comme Bina, parlant bien d’Israël, tous les Dinim seront annulées d’elle. Alors les deux premières qualités – Bina de Bina et Bina de Malkhout – n’auront pas peur de parler devant lui en faveur d’Israël, comme elles avaient peur avant que les deux autres qualités – Malkhout de Bina et Malkhout de Malkhout – les transformeraient en fautes. Il en est ainsi parce que la cinquième qualité, qui jusque là était considérée comme nuit, à cause des Dinim en elle, est maintenant sortie pour briller pour eux. En d’autres mots, elle s’est transformée en lumière et Rakhamim, et tous les Dinim dans les deux qualités qui accusaient à propos d’Israël ont été annulés.
Il est écrit à ce propos, « Et il y aura un jour qui sera connu comme celui du Seigneur, pas jour, pas nuit ; mais il arrivera qu’en soirée il y ait de la lumière ». Il en est ainsi parce que tant que Malkhout elle-même n’est pas corrigée, sauf par l’association avec Bina, Bina est appelée jour et Malkhout est nuit. La nuit est illuminée par la lune et les étoiles, qui reçoivent du soleil, la lumière du jour, mais à la fin de la correction « Et il y aura un jour… pas jour, pas nuit. » Cela veut dire qu’il n’y aura plus besoin de la sombre Malkhout pour la correction de jour et nuit, mais « En soirée » quand Malkhout elle-même, qui est appelée « soirée », est révélée, « Il y aura de la lumière », puisque l’obscurité de Malkhout se transformeront en lumière. Ensuite elle n’aura plus besoin de la lune et des étoiles, qui reçoivent de la lumière du jour – la cinquième qualité.
C’est pourquoi il est écrit, « Et il prit avec lui… Manassé et Ephraïm », deux qualités, Bina et Malkhout. Cela suggère le temps de la rédemption, quand la cinquième qualité apparaît. A ce moment ces deux qualités seront toutes Rakhamim et elles ne se transformeront plus en faute.
43) « Et Dieu appela la lumière jour et l’obscurité Il appela nuit ». Noukva de ZA, qui est ténèbres et nuit, reçoit du jour, qui est ZA. Mais il est écrit, « Et l’obscurité était sur la face de l’abîme », qui veut dire que les ténèbres sont Klipa et pas Kédousha.
Cependant de Béréshit et durant six générations, qui sont HGT NHY de ZA, Il créa un HaVaYaH, Bina. Vav de HaVaYaH est ZA, dans lequel Bina plaça l’esprit de Hokhma ; de ce fait, jusque là il n’était pas connu ce qu’était l’obscurité. C’est parce que Mokhin de Hokhma annulent toutes les Klipot et ensuite ZA reçoit Hokhma de Bina et donnent HGT NHY à Noukva, l’obscurité fut annulée en eux, et de ce fait jusque là il n’était pas connu ce qu’était l’obscurité, comme il est écrit « Et l’obscurité Il appela nuit ».
Mais en-dessous des six générations, HGT NHY de ZA, c’est-à-dire sous le monde d’Atsilout, il y a obscurité, Klipa, et il fut dit à propos de cela « Et l’obscurité était sur la face de l’abîme ».
44) Rabbi Abba se leva et demanda « Qu’est-ce que l’obscurité? » Les amis travaillèrent durement mais n’atteignirent pas à répondre à ce qu’il avait demandé. Ils firent une action, c’est-à-dire une union, et une voix vint de devant le Maître du monde dans ce verset ‘Un pays d’obscurité, comme l’obscurité elle-même; un pays de l’ombre de la mort, sans ordre et où la lumière est comme l’obscurité.» L’obscurité veut dire enfer, car même avant que le monde ne soit créé, c’était dissimulé aux méchants. Ainsi, l’obscurité est l’enfer.
Malheur aux méchants qui seront dans cette obscurité. Heureux sont Israël, car le ne créa pas cette obscurité pour eux. Heureux est le peuple pour lequel il en est ainsi. Heureux le peuple dont le Seigneur est son Dieu.
Et il dit à Jacob
45) « Et il dit à Jacob, ‘Vois, ton fils Jacob viens à toi’ ». Celui qui parla à Jacob devait parler favorablement d’Israël. Quand il retourne au avec tous leurs ennuis, quand le temps du messie arrive et qu’ils sont rachetés de tous les troubles qui leurs sont arrivés, il dit à la qualité, qui est Jacob, Tifféret, « Tes fils viennent à toi, et les bons », c’est-à-dire Israël, « Seront rachetés ».
46) Heureux sont Israël, qui sont appelés « les fils du », qui sont comme des anges. Il est écrit à propos d’eux, « Et tous les fils de Dieu crièrent de joie. » Aussi Israël sont appelés « Les fils du Seigneur » comme il est écrit « Vous êtes les fils du Seigneur votre Dieu. »
47) Comment savons-nous que le appela Jacob « Dieu », qu’il lui dit « Tu seras avec les inférieurs, et Je serai Dieu dans les supérieurs » ? Il est écrit « Et Dieu monta au dessus d’Abraham ». Ainsi les patriarches sont la Merkva [assemblée, char] du Saint béni soit-Il. Il est écrit « Tu donneras la vérité à Jacob, miséricorde à Abraham », ainsi deux Sefirot– Hessed et vérité, qui est Tifféret – dans les deux grandes Merkavot [pluriel de Merkava], Abraham et Jacob.
48) Le troisième est Isaac, qui devint une Merkava pour la Sefira de Guévoura, comme il est écrit, « Et Jacob jura par la peur de son père Isaac. » A cause de la peur d’Isaac, qui est une Sefira du – Gévoura – qui est appelé « peur », il devint le trône, une haute Merkava pour elle. Et la Sefira d’Isaac, Gévoura est plus importante et plus explicite que toutes les autres Sefirot des patriarches, Hessed et Tifféret, comme il est écrit, « Et Jacob jura par la peur de son père Isaac », par la Sefira Guévoura, appelée « peur» qui est la plus importante de toute parce que l’illumination de Hokhma vint seulement de la Séfira Guévoura, de la ligne gauche, et l’illumination de Hokhma annule toutes les Klipot.
49) « Le Dieu d’Abraham, et le Dieu de Nahor, laissez le Dieu de leur père, juger entre nous. Et Jacob jura par la peur de son père Isaac ? » La Sefira d’Isaac est la plus importante, puisqu’il ne jura pas le Dieu d’Abraham mais par la peur d’Isaac.
Et Israël se renforça et s’assit sur le lit
50) « Et Israël se renforça, et s’assit sur le lit. » Il est écrit « Et à ce moment Michaël se lèvera… et cela sera des temps de troubles » C’est la puissance de la main du grand Michaël, qui se tiendra pour Israël au temps de la rédemption, quand il y aura alors un temps de trouble, comme il est écrit, « tel qu’on n’en aura pas vu depuis qu’existent des nations jusque-là.». C’est à propos de cette période que c’est écrit ici, « Et Israël se renforça »
« Et s’assit sur le lit ». Comme précédemment il se prosternait devant, comme il est écrit « Et Israël se prosternait devant la tête du lit », maintenant il s’assit dessus. Un lit veut dire Malkhout, qui reçoit de Jacob, ZA. « S’assit sur le lit » veut dire qu’il lui donne.
Devant qui Jacob se prosternait-il ? Tu peux dire qu’il se prosternait devant le lit, Malkhout. Mais le lit était ouvert pour recevoir de lui, et l’homme qui donne ne se prosterne pas devant celui qui reçoit de lui. En effet, il se prosternait devant la circoncision, Yessod, puisqu’il l’aimait.
Le lit est Malkhout. La tête du lit est Yessod, Rosh [tête] de Malkhout. Il se prosternait devant la qualité de Yessod, la préférée des Sefirot.
51) « Car lui [Juda] profana et se maria avec la fille d’un dieu étranger ». Quand la lumière quitta ZA, à cause des fautes d’Israël, la Shékhina ne put plus se tenir devant ZA, et la Shékhina fut exilée de devant le roi, c’est-à-dire partit en exil parmi les nations avec Israël, parce qu’elle ne pouvait pas laisser ses fils parmi les nations pour les tuer. ZA était en terre sainte, comme il est écrit, « Se maria avec la fille d’un dieu étranger » parce que les autres nations, devaient être avec lui. En d’autres mots, la Shékhina alla en exil parmi les nations, et alors qu’elle n’était pas dans le pays et était parmi les nations, les nations autour d’eux étaient gardées par la lumière d’Israël. Il fut dit à propos de cela « Se maria avec un dieu étranger ».
52) Il y avait deux ministres, anges sous le trône. Le nom de l’un d’eux était « lit » qui est dans le trésor du palais. En exil, c’est tout ce qui est resté entre nous, puisqu’il est une pièce du et signé avec le nom du Saint béni soit-Il, l’ange Matat, dont le nom est comme le nom de son Maître, comme il est écrit, « Car Mon nom est en lui ».
53) Le monde à venir, Bina, est la garde du chemin. Le pouvoir de la force de la garde se déploie de Bina, et c’est pourquoi Bina dit à Israël « Vois, j’enverrai un ange devant toi » Shékhina, « Pour te garder le long du chemin », et pas d’autre degré. Il en est ainsi parce que la garde est d’elle, et elle dit « J’ai placé la Shékhina parmi vous » pour vous garder dans l’exil. Elle vous gardera jusqu’à ce qu’elle vous amène à votre terre comme vous étiez avant, comme il est écrit, « Pour vous amener dans le lieu que J’ai préparé », car la terre était leur lieu de résidence avant.
54) L’ange dans le texte est la Shékhina, qui s’habille et opère à travers Matat, puisque dans l’exil, appelé « chemin », la Shékhina était exilée du Roi, ZA, et opère à travers Matat jusqu’au jour de la rédemption, quand elle revient à sa place, à ZA. Il est écrit à propos de cela, « De fait, Og seul, roi du Basan, était resté des derniers Rephaïtes; son lit, un lit de fer, se voit encore dans la capitale des enfants d’Ammon. » Il en est ainsi parce qu’Og roi de Basan est la Klipa opposée à Matat. C’est pourquoi il est aussi suggéré dans le nom Mita [lit] similaire à Matat.
55) Et un chemin qui est une allégorie de l’exil, la Shékhina vous gardera en exil de tous les troubles qui viendront sur vous jusqu’à ce qu’Il vienne et vous rassemble dans le pays, qu’Il a juré à vos pères qu’il serait gardé pour vous.
56) Le second ministre sous le saint trône, qui est dans le trésor du palais, est Nouriel. Il en est ainsi parce que le ministre d’Israël, qui a été assigné sur eux, est le premier ministre sous le saint trône, Matat. A tout moment quand la Shékhina était avec le Roi, lui, Matat, sortait et entrait devant eux. Et le second ministre, Nouriel, reçoit le travail d’Israël pour le comme du feu. Quand le feu est annulé parce qu’Israël sont exilés et n’élèvent pas MAN dans leur travail, la lumière de la Shékhina s’en va et la Shékhina quitte le Roi.
57) « Reste la nuit, et quand le matin vient, s’il te rachète, bon, laisse le racheter ». Rakhamim gouvernent Din, Ruth est Malkhout, Din, et bon est Rakhamim, comme il est écrit, « Et Dieu vit la lumière, que c’était bon. » Ainsi, bon est lumière sont identiques, et c’est la source des courants d’où la mer et les courants proviennent. Ainsi, ce qui est écrit de Ruth, « S’il te rachète, bon » veut dire que Rakhamim, qui sont appelés « bon » rachèteront et gouverneront Ruth, qui est Din.
58) Rabbi Shimon dit, « Une fois que je m’élevais et descendais pour illuminer dans le lieu des courants ». En d’autres mots, il éleva MAN et descendit MAD à Malkhout de la source des courants, Bina. Il est écrit, « Tous les courants vont à la mer, mais la mer n’est pas pleine ». Tous les ministres dans le monde furent créés de la lumière de Bina, et tous les courants dans le monde ont pour origine Sa lumière, c’est-à-dire que « Tous les courants vont à la mer, mais la mer n’est pas pleine. »
« La mer n’est pas pleine » est Malkhout en exil, puisque l’obscurité et la noirceur de l’exil ont été faites par l’amour de Ima, Bina. Si l’obscurité n’avait pas été faite, le courant qui brille vers la fille, Malkhout, n’aurait pas été fait. Aussi, la mer ne sera complète et pleine jusqu’à ce que l’autre côté vienne, qui n’était pas en exil, le côté droit, qu’aucune Klipa gouverne et ensuite la mer, Malkhout se remplira.
Les noms sont appelés « main »
59) Les noms sont appelés « main », c’est-à-dire la main de HaVaYaH, « la grande main », « la puissante main » et ils sont la source de la lumière pour tout. Le nom « main » est mentionné seulement dans le nom HaVaYaH, qui est Rakhamim, comme il est écrit « La main du Seigneur n’est pas courte. »
60) « La main sur le trône du Seigneur : le Seigneur aura une guerre contre Amalek. » « La main sur le trône » est pour HaVaYaH, Rakhamim, qui intronise Rakhamim sur le Din. Le texte souhaite dire, « Que cela soit pour toujours, au lieu de Gévoura, la grande main qui était en Egypte, Rakhamim. Si cela n’avait pas été pour la grande main, la guerre aurait été en Din sans Rakhamim.
61) Et quand le messie viendra, il viendra par le renouvèlement de la grande main et mènera des guerres contre Amalek, et Rakhamim surpasseront le Din, comme pendant l’exode d’Egypte. Il est écrit, « Par la force de la main le Seigneur vous a sorti d’Egypte. » Quand le nom « main » vient, main seul, et non « la main du Seigneur » ou « la grande main », c’est dans Din, c’est-à-dire qu’Il mènera des guerres contre Amalek et le messie viendra.
Il mènera deux guerres contre Amalek : en faisant surpasser Rakhamim sur Din et par Din seul, et ensuite la rédemption viendra. Et la preuve est comme il est écrit « Puis le Seigneur avancera et combattra ces nations, comme lorsqu’Il combattit au jour de la bataille ». La première moitié du verset est avec l’aide de Rakhamim, comme il est écrit « Ensuite le Seigneur avancera et combattra », c’est-à-dire que HaVaYaH est Rakhamim. La dernière partie est dans Din, sans Rakhamim, comme il est écrit « Comme lorsqu’Il combattit au jour de la bataille » et HaVaYaH n’y est pas mentionné. Ainsi, il y aura deux genres de guerres.
62) Viens et vois comme est grande la force de la grande main, la main droite, qu’elle vint à cette main supérieure, la main gauche, appelée « la main puissante » aussi bien que « la supérieure », puisqu’elle brille de bas en haut. C’est avec cette main qu’ils sortirent d’Egypte, comme il est écrit « Par la force de la main le Seigneur vous sortit d’Egypte. » Elles se joignent ensemble parce que leur nombre est égal : Youd compte comme Youd, Dalet comme Dalet, elles sont égales l’une à l’autre. Il souhaite dire que le nom, « grande main » et le nom « main supérieure », qui sortent ensemble, sont égales en lettres et leur nombre est comme leur nombre, c’est-à-dire que l’union reçut deux Youd–Dalet [main], deux ensemble, c’est-à-dire que la droite et la gauche se rejoignirent.
63) Comment leur connexion ne fut pas empêchée ? Après tout, elles ne sont pas égales puisque l’une est appelée « grande » et l’autre est appelée « puissante ». La connexion de ces deux est expliquée parce qu’elles sont égales par leur lettres Youd–Dalet, même si les deux ne sont pas complètement clarifiées à leurs yeux. Puisqu’elles sont égales par le nom « main », il est possible qu’elles se connectent, même si l’une est appelée « grande » et l’autre est appelée « puissante ». Le ciel et la terre et tout ce qui est en elle ont été créés de ces deux mains.
« Youd compte comme Youd, Dalet compte comme Dalet ». Après le Zohar explique la grande importance de l’union de ces deux mains, la grande main et la main puissante, une union d’où tout du ciel et de la terre furent créés. Et même si elles sont éloignées l’une de l’autre, puisque la grande main est droite et la main puissante est gauche, parce que toutes les deux sont appelées « main », le mot main contient un intérêt commun, de ce fait elles s’unissent. Maintenant le Zohar vient expliquer comment elles se connectent dans le mot « main » [Youd–Dalet] par les dix Sefirot dans chacune d’elle.
GAR de chaque degré est considéré comme la Sefira Kéter en elle, avec les simples lettres du nom du degré. Les remplissages des simples lettres sont Hokhma en elle, et le remplissage des remplissages sont Bina en elle. Le nom Yad [main, consiste de Youd–Dalet] : les simple lettres Youd, Dalet sont la Sefira de Kéter en elle. Dans les lettres du remplissage de Youd et Dalet – Youd [Youd–Vav–Dalet] et Dalet [Dalet–Lamed–Tav] sont la Sefira Hokhma en elle. Les lettres du remplissage du remplissage, c’est-à-dire les remplissages des lettres Youd–Vav–Dalet et Dalet–Lamed– Tav sont Youd [Youd–Vav–Dalet], Vav [Vav–Vav], Dalet [Dalet–Lamed–Tav] et Dalet [Dalet–Lamed–Tav], Lamed [Lamed–Mem–Dalet], Tav [Tav–Tav] et elles sont la Sefira Bina en elle.
En conséquence, le Zohar décrit trois cercles l’un à l’intérieur de l’autre. Les simples lettres Youd–Dalet de la grande main sont dédiées à GAR dans la supérieure avec les lettres simples Youd Dalet de la main forte. Il est écrit à propos de cela dans le Zohar, « Youd compte comme Youd, Dalet comme Dalet », c’est-à-dire Kéter de la grande main avec Kéter de la main puissante, puisque les simples lettres du nom suggèrent Kéter.
Dans le second cercle dans le supérieur, les lettres du remplissage de Youd–Dalet de la grande main s’unissent –Youd–Vav–Dalet–Dalet–Lamed–Tav– avec les lettres du remplissage de Youd Dalet de la main puissante – Youd- Vav- Dalet- Lamed- Tav comme le Zohar l’a écrit « Youd compte comme Youd ». Le Youd de la grande main se connecte avec le Youd de la main puissante et aussi le Vav au Vav. Aussi, Dalet de la grande main avec Dalet de la main puissante, et celles-là sont écrites à droite du cercle.
A la gauche du cercle, les remplissages de Dalet – Dalet–Lamed–Tav – sont écrits comme le Zohar écrit « Dalet comme Dalet ». Le Dalet de la grande main rejoint Dalet de la main puissante, et le Lamed de la grande main rejoint le Lamed de la main puissante. Aussi le Tav de la grande main se connecte avec le Tav de la main puissante. Et la raison pour laquelle les remplissages du Youd sont écrits à droite du cercle alors que les remplissages de Dalet sont écrits à gauche du cercle est que le Youd lui-même suggère Hokhma, qui est droite, et le Dalet lui-même suggère Bina qui est à gauche de Hokhma, même si pour la plus grande part, le second cercle est Hokhma car c’est un remplissage.
Dans le troisième cercle, à l’intérieur du deuxième, le remplissage du remplissage du mot « main » de la grande main s’unit ave les lettres du remplissage du remplissage du nom main de la main puissante, qui est la Sefira Bina en elle. Elles sont Youd [Youd–Vav–Lamed], Vav [Vav–Vav], Dalet [Dalet–Lamed–Tav] et Dalet [Dalet–Lamed–Tav], Tav [Tav–Vav] de la grande main, avec le Youd [Youd–Vav–Lamed], Vav [Vav–Vav], Dalet [Dalet–Lamed–Tav] et Dalet [Dalet–Lamed–Tav], Tav [Tav–Vav] de la main puissante.
Cependant le Zohar ne compte pas le remplissage du remplissage du Youd ici mais seulement celui de Dalet. La raison est que parce que ce cercle est la Sefira de Bina, et le Youd en lui-même est Hokhma, il n’est donc pas calculé dans ce cercle, mais seulement le remplissage du remplissage du Dalet, qui en lui-même est la Sefira Bina.
Le Zohar écrit, « Dalet comme Dalet ». Cela veut dire que Dalet du remplissage de la grande main se connecte au Dalet du remplissage du remplissage de la main puissante. C’est la même chose avec Lamed pour Lamed, Tav pour Tav et elles sont à droite du cercle parce qu’elles sont les principales lettres du remplissage du remplissage. A la gauche du cercle, le Lamed du remplissage du remplissage de la grande main se connecte au Lamed du remplissage du remplissage de la main puissante, et idem pour Mem à Mem et pour Dalet à Dalet. Et aussi Tav pour Tav, et Vav pour Vav. A leur centre, le Vav est écrit au sommet et cela suggère leur HGT, et en-dessous, Youd–Hey, Youd–Hey qui suggère NH en elles. En-dessous de celles-là est Shaddaï [Shin–Dalet–Youd], qui suggère le Yessod, et en-dessous de cela se trouve une Merkava, dont le père est Israël, qui suggère leur Sefira Malkhout.
La première Séfira, le cercle d’en haut, est la Kéter supérieure, puisque les lettres simples sont en lui, Kéter.
Le second cercle est comme il est écrit, « Les yeux du Seigneur sont à chaque endroit, regardant le bien et le mal » La Sefira de Hokhma car les yeux sont Hokhma, de ce fait il y a des lettres du remplissage de Hokhma en lui.
Le troisième cercle est la Sefira de Bina, puisque les lettres du remplissage du remplissage sont en lui, qui aident et donnent sans réserve au Vav du nom HaVaYaH, ZA, qui réalisa beaucoup de miracles en terre d’Egypte.
M’apparut à Louz
64) « Et Jacob dit à Joseph, ‘Dieu Puissant m’apparut à Louz dans le pays de Canaan’ » Louz est la Jérusalem supérieure, Bina, qui instille la Shékhina entre nous. Jacob supérieur, ZA, dit à Jacob d’en bas, « Bina m’a donné une bénédiction : elle veut te multiplier et donner le pays à tes enfants. » Louz est la Jérusalem supérieure, et elle est Bina, le Saint béni soit-Il. Il donna une bénédiction, et cette bénédiction sera par Lui en terre sainte. Mais dans un autre pays, la bénédiction ne sera pas.
65) « Celui qui bénit son ami avec une voix forte tôt le matin, il lui sera compté une malédiction ». Le Saint béni soit-Il appela Israël, « Frères et amis ». « Celui qui bénit son ami » veut dire que le bénit Israël. La bénédiction qu’Il a donnée est que ce peuple sera pur sous Ses mains et Il les gardera. A cause de cette bénédiction, Il apporta à Israël des raisons qui ressemblent à des punitions. C’est la raison pour laquelle le verset conclut «Il lui sera compté une malédiction » puisqu’ils ne comprennent pas que c’est pour leur bien, afin que la bénédiction soit gardée.
66) Heureux est le peuple pur, qu’Il garde, qui sont appelés « fils ». Ils sont plus privilégiés que les supérieurs, comme il est écrit, « Vous êtes les fils du Seigneur » et tout est à cause de cela, puisque le nom Shaddaï a été complété dans leur sceau, quand ils sont circoncis.
67) Le nom du Saint béni soit-Il, Shin, est dans le visage de l’homme. Mais le Youd lui manque et il est incomplet. Abraham vint et était amoureux du Saint béni soit-Il. Le lui dit, « Le nom sera complété en toi. » Il fut circoncis et le nom fut complété avec le Youd de la Mila [circoncision]. Le Shin [] de Shaddaï est dans le visage de l’homme – deux yeux et le nez au milieu. Et il y a un Dalet [] dans son bras sans le Youd. Il est complété par le Youd de la circoncision et ensuite ils sont appelés « Fils du Seigneur », « saints fils ».
68) Quand ils souillent la sainte alliance et elle est placée dans une autre autorité, en qui il transgresse, la sainteté du sceau le quitte et c’est comme s’il détruisait le monde, puisqu’il souilla le sceau dans lequel le nom du fut complété et il détruit le monde, puisqu’il arrête le don sans réserve du sur le monde.
Je te ferai fructifier et te multiplierai
70) « Jacob ne doit pas être honteux maintenant, ni sa face ne devrait pâlir. » Si un homme promet quelque chose de bien à une personne comme lui-même, mais ne tient pas sa parole, il a honte. C’est d’autant plus vrai avec une promesse qui vient des supérieurs à un homme, s’Il n’amène pas tout le bien qu’il a dit de Ses fils, Il a honte.
71) Le dit à Jacob, « Je suis Israël supérieur, Je te ferai fructifier et te multiplierai… et Je donnerai cette terre à ta semence avec cette bénédiction que Bina M’a donnée, et Je donnerai cette terre à tes enfants. » Pourtant Ses enfants ne sont pas dans la terre et le n’est pas avec eux. C’est une honte de promettre mais de ne pas tenir.
Et quand la fin du messie arrive et que Sa promesse est tenue, le dit « Jacob ne doit pas être honteux maintenant. » « Maintenant » veut dire le visage de Jacob d’en haut. Ils ne seront pas honteux parce qu’Il leur a dit « et Je donnerai cette Terre à ta semence» puisque jusque là Il n’avait rien à leur donner et Sa face avait honte. Et maintenant Sa promesse était gardée devant le Seigneur du ciel et de la terre.
72) La guerre d’Amalek – quand la fin est complétée- sera uniquement par la force de la main, comme pour un jour de bataille, comme il est écrit « Ensuite le Seigneur avancera et combattra contre ces nations, comme quand il combat le jour de la bataille », c’est-à-dire Lui Lui-même et pas un autre.
Et maintenant tes deux fils, qui sont nés
73) « Et maintenant tes deux fils qui te sont nés en terre d’Egypte. » C’est Israël en bas, en exil, et ils sont les fils du Saint béni soit-Il, qui sont nés parmi les nations. Le texte se rapporte à Israël, qui sont exil dans les nations, puisque la terre d’Egypte inclut tous les exils. Israël, qui seront en terre sainte d’Israël, sont assis dans le pays. Quand le messie viendra, ils seront à leur place avec leurs frères, puisqu’on considère l’exil seulement pour ceux qui résident dans un pays étranger, et sont appelés « exilés ». Mais ceux qui résident en terre d’Israël ne sont pas appelés « exilés » et ne sont pas en exil, même avant l’arrivée du messie. C’est pourquoi le texte précise « Qui te sont nés en terre d’Egypte », qui sont considérés comme exilés, et non ceux qui sont nés en terre d’Israël.
74) « Et Je me souviendrai de Mon alliance avec Jacob. » Le Vav de Jacob est en trop, cela indique que le Vav, qui est parti quand la maison a été détruite, viendra et assistera Jacob au temps de la rédemption. Et le fils saint, Jacob, aura un lot permanent dans le pays et ses fils seront dans leur terre, dans laquelle ils ont vécu avant, heureux sont-ils.
75) Maintenant, les fils qui furent déportés à l’étranger et oubliés sont discernés comme Manassé, et ceux qui ont fructifiés et se sont multipliés sont discernés comme Ephraïm. Et le Jacob supérieur, qui est ZA, dit à celui en bas, « Tes fils, qui sont à l’étranger, qui sont nés en exil dans tous les pays avant que Je vienne en Egypte et exécute le jugement sur eux pour leurs fautes, Je ne considère pas toutes ces créatures en exil, dans un pays étranger, comme tes fils. Et même s’ils sont nombreux, c’est-à-dire Ephraïm, et furent oubliés, qui est Manassé, ils sont Mes fils. Et quand Je vois leur exil, J’ai guéri leurs peines et J’ai entendu leur prière.
Il est écrit à ce propos « Avant que Je vienne à toi en Egypte, ils sont miens, Ephraïm et Manassé sont à Moi comme Ruben et Shimon [Siméon] ». Ruben, « Car le Seigneur vit l’affliction » ; Shimon « Parce que le Seigneur entendit [Shama] que je suis haït » Ephraïm et Manassé veut dire qu’ils se multiplièrent dans l’exil et furent oubliés. « [Ils] sont à Moi comme Ruben et Shimon » veut dire qu’Il verra leur affliction, entendra leur prière, et les rachètera, comme le suggère les noms, Ruben et Shimon [en hébreu]. Pense dans ton cœur comme s’ils étaient devant Moi, et quand nous retournons d’Egypte, qui inclut tous les exils, après que le jugement soit exécuté en eux, nous les sortirons du pays de leur exil.
76) Nous apprenons de cela qu’après qu’Il ait exécuté le jugement en Egypte, qui inclut toutes les nations, Israël sera racheté de l’exil, comme il est écrit, « Et ils amèneront tous vos frères de toutes les nations pour une offrande au Seigneur » Cela signifie que lorsque le est dans le Din [jugement] en Egypte, c’est-à-dire dans toutes les nations, tous les peuples apporteront une offrande, quand ils entendront le , comme il est écrit « Et toutes les nations afflueront à Lui ».
77) Le fera une Houppa [dais nuptial] pour chaque juste à Jérusalem, comme il est écrit, « La voix de la gaité et la voix de la joie, la voix du jeune marié et la voix de la fiancée» quand la Shékhina retourne au Roi et elle est fiancée. « Le jour de son mariage, et le jour de sa joie de cœur. » « Le jour de son mariage » est le don de la Torah. « Et le jour de sa joie de cœur » est la construction du Temple, qu’il soit construit bientôt de nos jours.
78) « Mais ton descendant qui est né après eux sera tien ». C’est Israël en bas, qui naîtra après la rédemption, aux patriarches, qui sont des Merkavot [chars/assemblées]. Leur nom – ceux qui sont nés après la rédemption – seront nommés d’après leurs frères; ils seront nommés dans leur lot.
79) « Mais ton descendant » est Jérusalem d’en bas. « Ton descendant » sont les gens qui seront nés dans cette Jérusalem, une fois que le monde retourne au Maitre du ciel, puisqu’ils se convertiront après la rédemption. Ils seront nommés selon les fils d’Israël et non selon leurs pères, comme le prosélyte de Kapoutkia, mais par le nom d’Israël.
80) « Sera tien » veut dire qu’ils seront nommés selon Israël. Ils seront nommés selon leurs frères dans leur lot. Et quand ils reviendront, ils s’établiront avec Israël dans le pays et chaque tribu prendra le sien. Et pour leurs gens qui sont des convertis, chacun héritera de la terre selon son nombre.
Rachel mourut sur moi en chemin
81) « Une voix est entendue à Ramah… Rachel pleure ses fils ». « Ainsi parle le Seigneur, ‘Retiens ta voix de pleurer’, car il y a une récompense à ton action, « Et tes enfants sont revenus dans leurs frontières. » Ne devrait-il pas être dit « Et tes enfants retourneront à leur frontières » ?
82) Quand il y a Din sur la montagne et la Shékhina est couronnée sur la montagne, c’est-à-dire qu’elle reçoit là Mokhin, une couronne, et pense que ses enfants seront perdus dans le Din à ce moment, il n’en est pas ainsi. Beaucoup seront fils du trône, de Bina elle-même, comme il est écrit « Car les fils de l’affligée seront plus nombreux que les fils de la femme mariée », et ensuite la Shékhina retournera à son mari. « En ce jour, le Seigneur sera un et Son nom sera un ».
Il y a deux états à la Shékhina :
- Quand elle est un quatrième des patriarches. A ce moment son niveau égale celui de ZA, HGT. Ils sont appelés « montagne » parce qu’ils sont tous les deux un trône pour Bina. A ce moment, il est les trois jambes du trône, HGT, montagnes, et la Shékhina est la quatrième jambe du trône, et elle est considérée comme une montagne, c’est-à-dire HGT, aussi. Dans cet état, elle est Akhoraïm [arrière] et Dinim [jugements].
- Quand elle est reconstruite en Panim [devant/face] et Rakhamim [miséricorde]. Cependant, son niveau diminue et elle n’est plus digne d’être un trône pour Bina. Mais plutôt, elle devient receveuse de ZA, c’est-à-dire elle descend à NHY, bien qu’ils s’accouplent Panim be Panim et dans Rakhamim. Les Mokhin et la naissance des âmes d’Israël viennent du second état, alors que dans le premier état, elle est pleine de Dinim, et ensuite tous ceux qui reçoivent d’elle sont perdus.
Quand le Din est sur la montagne, c’est-à-dire quand la Shékhina est dans le premier état, quand elle s’éleva à HGT, qui sont les montagnes, alors les Dinim gouvernent la montagne et la Shékhina est couronnée sur la montagne. Cela veut dire qu’elle reçoit les grands Mokhin comme ZA et devient un trône pour Bina, comme lui, une quatrième jambe. Elle considère ceux qui reçoivent d’elle comme perdus, à cause de la profusion des Dinim qui sont émis d’elle dans ce premier état. De ce fait, dans cet état, la Shékhina est considérée comme stérile, car elle n’a pas de fils, c’est-à-dire de receveurs, car quiconque reçoit d’elle est perdu.
A la fin de la correction, quand Malkhout elle-même sera entièrement corrigée et n’aura plus besoin de recevoir les adoucissements de Bina, puis il sera dit « Chante, Ô stérile » puisque nombreux seront les fils du trône, de ses propres fils. Il en est ainsi parce que tous ceux qui reçoivent de lui dans le premier état, dans le degré du trône de Bina, qui étaient perdus du monde à cause de la profusion des Dinim en elle, ont tous été ressuscités. Et la Shékhina, qui pensait être stérile, sans fils, dans le premier état, verra maintenant que les fils de l’état du trône sont plus nombreux que ses propres fils, des fils du second état, avant la correction, quand elle était la seule avec des fils.
C’est le sens de ce qui est écrit, « Car les fils de l’affligée seront plus nombreux » Les fils du trône sont plus nombreux que les fils de la femme mariée, des fils du second état, car elle seule était mariée avec des fils. Et alors la Shékhina retournera à son mari, comme il est écrit « En ce jour le Seigneur sera un et Son nom sera un ». Il en est ainsi parce qu’avant la fin de la correction, seulement un HaVaYaH était dit, puisque la Shékhina est incluse dans ZA, HaVaYaH. Mais à la fin de la correction, il est aussi dit, « Et Son nom un » puisqu’elle-même sera corrigée.
83) Ainsi, tout d’abord, la Shékhina dira à son mari, « Où sont mes fils du premier état ? » Et il lui dira « Ils sont dans Din », et elle pense qu’ils sont perdus dans Din et pleure pour eux, comme il est écrit « Une voix est entendue dans Ramah … Rachel pleure pour ses enfants » Et il lui dira « Retiens ta voix de pleurer », car il y a une récompense pour ton action, puisque tu étais avec eux et les fils sont déjà revenus du pays haït, comme s’ils avaient déjà été rachetés. De ce fait, « Et tes enfants sont retournés à leur frontière », au passé, puisque le lui répondit « Car il y a une récompense pour ton action » puisque la fin de la correction est déjà arrivée et les fils sont déjà retournés à leur frontière.
84) « Pour moi, quand je suis venu de Padan, Rachel mourut sur moi. » Joseph ne sait-il pas que sa mère était morte ? Après tout, il était là avec elle quand elle mourut, alors pourquoi Jacob a-t-il eu à lui dire cela ? Mais, Israël supérieur dira que quand nous viendrons de la rédemption d’Israël, la Shékhina s’éveillera, et l’assemblée d’Israël s’éveillera et mènera des guerres avec les peuples. Et il y aura des morts parmi Israël dans cette guerre, et ils se rapprocheront graduellement du pays. Le lui dira, quand elle pleure pour ses fils morts, « N’aie pas peur, il y a une récompense pour les fils qui sont morts à la guerre pour Mon nom. Les autres, ceux qui ne sont pas morts, sont déjà revenus, et ceux qui sont morts revivront à la résurrection des morts ».
85) « Rachel mourut sur moi ». Elle mourut pour l’union du nom du Saint béni soit-Il. Ses fils ont été tués pour sanctifier le Saint béni soit-Il, et il est écrit à ce propos : « Quand il y avait encore de la distance pour arriver à Ephrat » Ils moururent pour l’union du nom du à l’étranger, dans la guerre pour venir au pays, parce qu’en terre d’Israël, aucun d’eux ne mourra, seulement pour venir en terre d’Israël, puisqu’après qu’ils soient venus en terre d’Israël, ils ne meurent plus.
86) Israël sont destinés à faire la guerre sur le chemin d’Ephrat, et beaucoup d’entre eux mourront. Après, ils se relèveront à la résurrection des morts et une gouvernance additionnelle sera donnée à ceux qui sont morts sur ce chemin d’Ephrat, parmi tous ceux qui étaient déjà àn Jérusalem avant eux, c’est-à-dire plus que tous ceux qui ne sont pas mort durant la guerre.
87) Et pourquoi ce lieu saint est appelé « pain », puisque l’écrit dit que Ephrat est Beit Lekhem [maison du pain] ? C’est parce il provient du nom du Saint béni soit-Il, car ils mourront là en combattant pour Son nom, « La main sur le trône de Koh [Youd-Hey] : le Seigneur aura une guerre contre Amalek. » Cela veut dire qu’ils mourront là pour compléter le nom Youd-Hey. Il en est ainsi parce que le nom n’est pas complet dans HaVaYaH jusqu’à ce que le souvenir d’Amalek soit effacé, et c’est pourquoi la guerre est pour compléter le nom Youd-Hey avec Vav-Hey.
C’est pourquoi le nom est appelé Lekhem, du mot Milkhama [guerre], puisqu’il combattit l’exil parce qu’il venait pour compléter le nom du Saint béni soit-Il.
Et Israël vit les fils de Joseph
88) « Et Israël vit les fils de Joseph et dit : ‘Qui sont-ils ?’ » c’est-à-dire « Qui m’a engendré ceux-là ? » Le texte souhaite dire qu’Israël en bas vit que les fils d’Israël qui viendraient devant lui, quand ils viennent « De Elam, et de Shinar, et de Hamat, et des îles de la mer » et ils se rassembleront tous et seront un grand peuple. Et la Shékhina dira, « Qui sont tous ceux-là ? Il n’y a pas de faute en eux de fils étrangers ? » Et ils lui diront « Nous tous sommes tes fils. Il n’y a pas un étranger parmi nous » puisqu’ils se sont séparés les uns des autres, c’est-à-dire la multitude mélangée se séparera d’Israël et ils se circonciront et se convertiront, et les convertis retourneront avec Israël et ils seront ensemble.
89) « Et le Seigneur aura de la compassion pour Jacob et choisit encore Israël. » Quand les fils retournent à leur terre et il y a de l’amour en eux, « Le Seigneur sera un et Son nom sera un » A ce moment, les convertis se connecteront à Israël et seront comme un crustacé dans leur chair.
90) Pourquoi sont-ils comme un crustacé ? Rabbi Shimon dit que cela concerne les frontières du pays, puisque chacun voudra vivre en terre d’Israël, et les habitants apparaîtront à l’extérieur de la frontière. Il est écrit à ce propos « Et renforce tes piquets» ce qui veut dire que les piquets qui étaient avec toi avant, au temps de l’exil, renforce-les et répare-les plus que toutes les autres nations, apparemment comme tu as vu qu’il fallait es renforcer pendant que tu étais parmi toutes les autres nations, en exil parmi les nations, et les convertis seront nombreux.
La seule différence entre Israël et les nations est dans la prise d’Israël dans la ligne médiane, qui limite le niveau de la gauche et l’unit avec la ligne droite, qui est la frontière d’Israël. Mais le reste des nations s’accrochent à la ligne gauche et ne veulent pas la frontière de la ligne médiane. A la fin de la correction, la limite de ce Massakh s’élargira du niveau de MA (45) au niveau de AB (72). Et ensuite, il est écrit « Elargit le lieu de ta tente…allonge tes cordes » puisque les frontières d’Israël s’élargissent du niveau de MA au niveau de AB. Et c’est pourquoi le verset se finit par « Et renforce tes piquets » c’est-à-dire les frontières, parce qu’il est écrit « Car tu te déploieras à droite et à gauche, et ta semence héritera des nations. »
Les gentils qui se convertiront et vivront en terre d’Israël devront craindre qu’ils rompent entièrement la frontière et ne voudront pas prendre sur eux-mêmes le grand Massakh de AB, puisque leur racine n’est pas de la semence d’Israël. C’est pourquoi les piquets doivent être renforcés, c’est-à-dire les frontières, puisque le piquet de tente crée une frontière à travers la tente, comme il est écrit, « Et renforce tes piquets, car tu déploieras à droite et à gauche, et ta semence héritera des nations. »
De ce fait, ils disent à propos des frontières du pays que c’est la raison pour laquelle les convertis sont considérés comme des crustacés à cause des frontières de la terre. Il en est ainsi parce qu’à ce moment, quiconque voudra résider en terre d’Israël, signifiant que tous les convertis de toutes les nations viendront et s’assiéront en terre d’Israël comme il est dit « Car tu te déploieras à droite et à gauche, et ta semence héritera des nations. » Ainsi les convertis rompront les frontières du pays et seront vus à l’extérieur de la frontière, à cause de la racine de leurs pères, qui n’avaient aucun désir pour aucune frontière. C’est pourquoi il est écrit « Et renforce tes piquets».
Il souhaite dire que les piquets qui étaient avec toi avant, au moment de l’exil, renforce-les et répare-les plus que tous les autres nations. Ils devraient renforcer la frontière pour être forte afin que le reste des nations ne la rompe pas. Et la raison pour laquelle il parle des piquets qui étaient avec toi avant est qu’à la fin de la correction, ils n’auront pas d’Aviout [épaisseur] pour élever MAN pour un Massakh et une frontière. Par conséquent ils auront besoin de se servir de l’Aviout qu’ils avaient avant pour élever MAN pour un Massakh et une frontière, car ils ont vraiment besoin de renforcer leur piquets, les Massakhim [pluriel de Massakh], comme lorsqu’ils étaient en exil parmi les autre nations. Il en est ainsi parce qu’après la fin de la correction ils n’auront pas suffisamment d’Aviout pour un Massakh et n’auront pas besoin d’utiliser l’Aviout qu’ils avaient pendant l’exil.
Que Dieu m’a donné par cela
91) « Joseph dit à son père, ‘Ils sont mes fils, que Dieu m’a donné par cela ‘» Israël en bas, sont appelés « Joseph », diront – quand Israël supérieur est au-dessus d’eux d’en-haut – « Ils sont mes fils ». « Le m’a donné la Torah qui est appelée ‘Cela’ » et c’est pour cela qu’il est écrit « Par cela ». « Combien sont-ils » se réfère à Israël et leurs vraies lois dans les lois de la Torah qui leur fut données.
Quand Israël sont sous les ailes de la Shékhina, la Torah est appelée « Cela », comme il est écrit « Cela est mon Dieu, et je Le glorifierai. » « Que Dieu m’a donné par cela » est la Torah. Chaque fois que David ne parla pas sous les ailes de la Divinité, mais prophétisa ce qui devait être, la Torah est appelée « Cela », comme il est écrit « Cela est la loi [Torah] que Moïse a mis devant les enfants d’Israël »
Parfois la Torah est appelée « cela » [forme masculine] et parfois elle est appelée « cela » [forme féminine]. La différence entre elles, est que le masculin veut dire actif et donnant sans réserve, et le féminin suggère la réception de l’acte, alors qu’elle ne réalise aucun acte par elle-même. Il est écrit à propos de cela « Esther était le sol du monde ».
Quand est-elle appelée « cela » [forme masculine] et quand est-elle appelée « cela » [forme féminine] ? Quand Israël sont sous les ailes de la Shékhina en exil, quand ils s’abritent sous les ailes de la Shékhina, ils sont appelés les « gardiens de la Torah », car ils agissent et font la Torah. A ce moment la Torah est considérée un mâle, actif, de ce fait elle est appelée « cela » [forme masculine]. Et à chaque fois que David ne parlait pas sous des ailes de la Shékhina, mais prophétisait ce qui devait être, la Torah est appelée « cela » [forme féminine].
Lors de la révélation de la Torah et le dévoilement de tous les secrets en elle, la Torah est considérée comme féminine, parce qu’alors seule la récompense en elle est révélée et il n’y a pas d’action en elle. C’est comme le sol du monde, et pour cette raison, à ce moment elle est appelée « cela » [forme féminine], comme il est écrit, « Cela est la loi [Torah] »
92) De cela nous apprenons la différence entre « cela » [forme masculine] et « cela » [forme féminine] quand il est écrit « Si une armée doit camper contre moi, mon cœur ne craindra pas ; si la guerre se lève contre moi, en cela [féminin] je suis sûr ». « Cela » [forme féminine] est la Torah quand le messie viendra, quand la Torah sera révélée. C’est pourquoi il est écrit « Et la voix de Tor [tourterelle] est entendue dans notre terre» Il écrit Tor, dans sa forme masculine, et pas Torah [forme féminine], comme cela l’est habituellement. Tor est le nom de la colombe, comme il est écrit, « Les tourterelles ou de jeunes colombes. »
De plus, la Torah est comparée à une colombe parce que la colombe a une voix plaisante et la Torah a aussi une voix plaisante. Et cette voix sera quand le messie viendra le jour du jugement, avant la rédemption. A ce moment, le messie exécutera des jugements et des guerres sur les nations qui asservissent Israël. Mais parce que ce n’est toujours pas le moment pour le dévoilement de la Torah, elle est appelée Tor, dans la forme masculine, et elle est appelée « cela » [forme masculine].
93) « Les bourgeons sont apparus dans le pays ; le temps du chant est arrivé, et la voix de la tourterelle a été entendue dans notre pays » « Les bourgeons » sont les patriarches de la Merkava [assemblée/char] – Abraham, Isaac et Jacob – qui s’élèveront dans le monde et apparaîtront dans le pays.
94) « Le temps de chanter est arrivé » est la chanson que les Lévites chanteront quand ils retourneront à leur travail comme au début. « Et la voix de la tourterelle » est la voix de la Torah dans sa forme masculine, qui est appelée « cela » [masculin] de qui il est écrit « Que Dieu m’a donné, par cela » Ce sont les mots de la Torah, qui sont aussi plaisants que la voix de la tourterelle, qui est « cela » [masculin]
95) Quand Israël ne s’abritent pas sous les ailes de la Shékhina, le Aleph de « cela » [féminin] descend sous tous les degrés et le Hey de « C’est mon Dieu » part. Il en est ainsi parce qu’une fois la maison a été détruite, le Hey ne pouvait pas être parmi les nations idolâtres. Ainsi, le saint Hey a été séparé du nom. Quand Israël retournent à leur terre, le saint Hey retourne à « cela » et partira du jour du jugement, et le Aleph recevra sa correction et retournera à « cela » [féminin].
Qui est le plus important le Hey ou le Aleph ? Le Hey est plus important en ce qui concerne la Kedousha [sainteté] et le Aleph est plus important en ce qui concerne les lettres.
96) « Qui a mesuré les eaux dans le creux de Sa main, pris les dimensions du ciel à l’empan? » C’est égal à Tors, qui unissent. Le Zayin de Zéh [cela en hébreu] se connecte au Reish de Tor et le Reish de Tor se connecte au Tav de Tor, et la combinaison Zeret [petit doigt] en résulte. Le Vav de Tor se connecte au Hey de Zéh, faisant Vav–Hey du nom HaVaYaH, qui sont ZA et Noukva.
Le petit doigt du Saint béni soit-Il est dans six cent soixante dix ans, du ciel, ZA, à la terre, qui est Noukva. Comment? Parce que ce Tor a deux combinaison : 1) Zeret [Zayin–Reish–Tav] Vav–Hey ; 2) Hey–Vav Terez [Tav–Reish–Zayin]. Cela veut dire que le Hey de Zéh avança vers le Vav de Tor et l’avancement du Hey suggère Bina, qui donne à ZA, Vav. Vav avance vers le Tav de Tor, Tav à Reish et Reish de Tor à Zayin de Zéh.
En d’autres mots, la combinaison des deux Hey–Vav Terez est six cent soixante dix ans (670) du ciel à la terre, c’est-à-dire le niveau de la lumière qui est donnée du ciel, ZA, à la terre, Noukva. Cela indique qu’il lui manque trente pour le septième siècle, qui est GAR manquant dans ce niveau. Et même si il n’y a que six cent sept ici (607), le sept est multiplié par dix et ils sont six cent soixante dix (670).
Par cela, il nous dit que deux combinaison sortent des noms Zéh et Tor, qui sont égaux comme un : 1) Vav–Hey Zeret, ZA, est le ciel lui-même ; 2) Hey–Vav Terez, ZA, est le niveau de don sans réserve sur Noukva. Il était écrit, « Cela doit être carré et plié en deux, il avait un empan de long et un empan de large» « Un empan de long » est le niveau de don sans réserve de ZA, six cent soixante dix, qui est Zeret en Guématrie. « Et un empan de large» est ZA lui-même.
97) « Et il dit, ’Amène-les moi, s’il te plait, et je les bénirai’ ». Parce que les fils s’engagent dans les mots de la Torah, comme Joseph a dit « Que Dieu m’a donné par cela », c’est la Torah, et il y a une mesure de « cela » [forme masculine] entre eux, « Et je les bénirai ».
98) Il est écrit « Quel est ton nom ? Et il dit ‘Jacob’ ». Le nom Jacob suggère Katnout et la satisfaction d’être sans Mokhin. Après, il est écrit « Et Jacob lui demanda et dit … ‘Pourquoi demandes-tu mon nom ?’ » Un nom suggère l’atteinte. Pour ce qui est de la précédente question – que tu as dit que ton nom était Jacob – cela veut dire que tu te contentes de Katnout et ne demandes pas l’atteinte et la connaissance du Nom. « Et Jacob lui demanda et dit … ‘Pourquoi demandes-tu mon nom ?’ Et il le bénit là » Cela veut dire qu’il lui a dit qu’il n’est pas destiné à les bénir mais seulement grâce à « cela » [forme masculine].
99) La Torah est appelée « cela » [forme masculine]. Il est écrit « Ce Sinaï, devant le Seigneur, Dieu d’Israël. » Sinaï est la Torah qui a été donnée au Sinaï. Aussi, quand la Torah fut donnée par Moïse, il fut dit de lui, « Car c’est Moïse, l’homme. » Il est aussi écrit, « C’est mon Dieu et je Le glorifierai, » ce qui veut dire que la Torah, appelée « cela/c’ » [forme masculine] descendait de devant le Dieu d’Israël, et ensuite ils dirent, « C’est mon Dieu ».
Et les yeux d’Israël s’alourdirent avec l’âge
100) « Et les yeux d’Israël s’alourdirent avec l’âge ». C’est Israël en bas. Et c’est la raison pour laquelle tu ne trouves pas un tel verset dans toute la Torah. Il en est ainsi parce que lorsqu’Israël sont en exil tous les jours de cette destruction, nous avons vieilli et ne pouvons pas voir la face de la Shékhina, jusqu’à ce qu’un autre esprit vienne en eux.
101) Avant cela, ils étaient souillés dans la terre des nations, dans leur exil, et ne suivaient pas les lois de la Torah comme ils l’auraient dû. Ils s’assirent parmi les étrangers pour une longue période, génération après génération, et apprirent de leurs chemins, comme il est écrit « Et ils se mélangèrent avec les nations et apprirent leurs coutumes. » Quand ils sont retournés à leur terre, au début ils ne pouvaient pas voir la face de la Shékhina jusqu’à ce que le plaça Son esprit en eux.
102) Il est écrit à ce propos : « Et Je mettrai Mon esprit en vous ». Après « Et [Je] ferai que vous marcherez selon Mes lois et vous garderez Mes ordonnances et les ferez » puisqu’après avoir placé Mon saint esprit en vous, vous marcherez selon mes lois et marcherez en elles.
103) « Dans la lumière du visage du roi est la vie, et sa faveur est comme un nuage avec la pluie de printemps. » Il en est ainsi parce que lorsqu’ils acceptent le visage de la Shékhina du et s’engagent dans ces Merkavot d’où les animaux du monde viennent, les animaux qui portent la Merkava, comme il est écrit dans Ezéchiel, il sera dit à propos d’eux, « Dans la lumière du visage du roi est la vie ».
104) Tu ne trouveras pas dans ces versets – de la Parasha, « Jacob vécut » et jusqu’ici– qu’ils parlent du Saint béni soit-Il. Même s’ils se préoccupent de la rédemption, quand il est écrit, « Jacob », cela se réfère au Jacob supérieur ou Israël supérieur, le Saint béni soit-Il. Pourquoi le texte parle dans un langage et des noms de gens ?
Il en est ainsi parce que lorsqu’ils reviennent à leur terre et que le leur donne l’esprit de Hokhma [sagesse], leur langage sera toujours à propos du Saint béni soit-Il, comme il est écrit « Ma langue aussi prononcera Ton équité/justice toute la journée. » Il en est ainsi parce que les versets jusqu’ici parlent de la venue à la terre [d’Israël], avant que le n’ait mis en eux l’esprit de Hokhma. C’est pourquoi ils parlent dans des noms de gens et le nom du n’est pas mentionné explicitement.
Jacob vécut
105) « Ton peuples est tous des justes ; ils hériteront de la terre pour toujours. » Heureux sont Israël plus que toutes les nations idolâtres parce que le les a appelés « justes », pour leur léguer l’héritage éternel dans le monde à venir et pour se réjouir dans ce monde. Il est écrit à ce propos : « Ensuite tu devras te réjouir dans le Seigneur », puisqu’Israël adhère au corps du Roi, à la ligne médiane, comme il est écrit, « Et vous qui adhérez au Seigneur votre Dieu, êtes tous vivants aujourd’hui».
106) « Ton peuples est tous des justes, ils hériteront la terre pour toujours. » Ce verset a un sens sublime parmi les moissonneurs du champ, ceux qui ont été récompensés de recevoir les fruits de leur travail dans le champ supérieur, Noukva. Il n’y a personne pour recevoir le lot de l’héritage supérieur de cette terre, Noukva, sauf celui qui est appelé « juste », puisque Noukva adhère à lui pour être adoucie des amers Dinim en elle. C’est pourquoi les justes héritent de la Shékhina.
107) Avec l’amour du pour Israël, Il dit « Ton peuples est tous des justes » Pour cette raison, « Ils hériteront de la terre pour toujours » puisqu’ils méritent d’hériter de la Shékhina parce qu’un juste hérite de la Shékhina.
Israël sont appelés justes et héritent de la Shékhina parce qu’ils ont été circoncis. Il en est ainsi parce que quiconque est circoncis et entre dans son lot, Shékhina, garde cette alliance, entre, et adhère au corps du roi. En d’autres mots, il devient une Merkava pour ZA et entre dans ce juste, qui devient une Merkava pour Yessod. Pour cette raison Israël sont appelés « justes ». De ce fait, « Ils hériteront de la terre pour toujours », la terre de la vie, la Shékhina.
108) « La tige de Ma plantation, le travail de Mes mains, où Je suis glorifié. » « La tige de Ma plantation » est une branche de ces branches que le planta quand Il créa le monde. Il est écrit à ce propos : « Et le Seigneur planta un jardin à l’Est. » Ce pays est l’une de ces plantations, la Noukva. C’est pourquoi il est écrit, « La tige de Ma plantation, le travail de Mes mains, où Je suis glorifié ».
109) « Ton peuples est tous des justes » est Jacob et ses fils, qui descendirent en Egypte parmi les gens à la nuque raide, et ils se sont tous trouvés être des justes. C’est pourquoi il est écrit à leur propos : « Ils hériteront de la terre pour toujours », puisque de là, d’Egypte, ils s’élevèrent pour hériter de la terre sainte.
110) « Et Jacob vécut dans le pays d’Egypte. » Pourquoi cette Parasha est-elle fermée, puisqu’il n’y a pas du tout d’espace dans le livre de la Torah entre la fin de la Parasha VaYigash [Juda approcha] et le début de la Parasha VaYekhi [Jacob vécut] ? Quand Jacob mourut, les yeux d’Israël furent clos parce qu’alors, après la mort de Jacob, ils descendirent en exil et les Egyptiens les asservirent.
111) « Et Israël vécut dans le pays d’Egypte, dans le pays de Goshen, et ils s’en emparèrent, et fructifièrent et se multiplièrent infiniment », puisqu’ils y avaient les délices du roi. Après il est écrit, « Et Jacob vécut », en continuité, sans espace entre eux, indiquant qu’ils étaient dans les délices du roi et qu’ils reçurent plaisirs et délices pour eux-mêmes.
112) En Egypte, c’est appelé « Vécut », puisqu’il est considéré pour lui comme la vie. Après tout, tout au long de sa vie il n’a pas été appelé « Vécut », puisque toute sa vie a été dans les ennuis et l’affliction comme il est écrit « Je n’étais pas à l’aise » dans la maison de Laban, « Et je n’étais pas calme » à cause d’Esaü, « Et je ne me suis pas reposé » à cause de Dina et Shekhem, « Et la colère vint » la colère de la vente de Joseph.
Après être descendu en Egypte, il fut appelé « Vécut » Il vit son fils en roi, il vit tous ses fils purs et justes, tous sont ravis et avec des friandises éternelles, et il s’assoit parmi eux comme un bon vin se reposant sur sa levure. Et alors il est appelé « Et Jacob vécut ». C’est la raison pour laquelle il ne sépare pas, ne laisse pas d’espace entre « fructifièrent et se multiplièrent infiniment » et « Jacob vécut » car il doit en être ainsi car ils sont en continuité.
113) Quelle est la raison pour laquelle il est écrit, « Et Jacob vécut au pays d’Egypte soixante dix ans » ? Tous les jours de Jacob furent dans la douleur. Quand il vit Joseph qui se tenait devant lui, c’est-à-dire quand Jacob regarda Joseph, son âme fut complétée comme s’il avait vu la mère de Joseph, puisque la beauté de Joseph ressemblait à la beauté de Rachel, et il lui sembla qu’il n’avait jamais connu la tristesse.
114) Quand Joseph le quitta, les mots « Je n’étais pas à l’aise, et je n’étais pas calme et je n’avais pas de repos, et la colère vint », se réalisèrent parce que cet ennui était plus dur pour Jacob que tout ce qu’il avait jamais vécu. Et quand Joseph le quitta, il est écrit « Joseph avait dix-sept ans ». Et dans tous les jours de Jacob il n’avait pas connu un tel chagrin, et il pleurait chaque jour pour ces dix sept années de Joseph.
115) Le ciel lui répondit : « Et Joseph posera sa main sur tes yeux. » Ici vous avez dix sept autres années – de plaisirs, friandises, joies et délices comme il est écrit « Et Jacob vécut dans le pays d’Egypte dix sept ans ». Toutes ces années, la Shékhina de la gloire du était avec lui, et pour cette raison, ces années en Egypte sont appelées « vie ».
116) « Et l’esprit de Jacob leur père ressuscita ». Cela veut dire qu’au début son esprit était mort. Il n’avait pas l’intention de continuer ni de recevoir un autre esprit, puisque l’esprit supérieur n’est pas présent dans un espace vide. La Shékhina est uniquement présente dans un endroit entier, et pas dans un endroit de manque ou endroit vicié ou un endroit de tristesse, mais dans un endroit approprié – un endroit de joie. Pour cette raison, tous ces années quand Joseph fut séparé de sont père Jacob et que Jacob était triste la Shékhina n’était pas sur lui.
117) « Sert le Seigneur avec joie ; vient devant Lui avec un chant ». Il n’y a pas de service du à moins qu’il n’y ait de la joie. La Shékhina n’est pas présente dans la tristesse comme il est écrit « ‘Eh bien! Amenez-moi un musicien. » Tandis que celui-ci jouait de son instrument. » C’est écrit « Jouer » trois fois, pour réveiller l’esprit de la source de la complétude, ZA, qui inclut trois lignes, qui est l’esprit complet. Le triplet « jouer » correspond à ses trois lignes.
118) Tout est présent des quatre directions, qui sont les trois lignes dans ZA – Sud, Nord, Est et Shékhina, qui reçoit les trois lignes, qui sont dans la direction Ouest. Les trois mondes BYA et tout ce qui sort d’eux, et toutes les racines dans les mondes supérieurs et inférieurs adhèrent à elles.
La ligne droite, le sud, entre et illumine. La ligne gauche, nord, sort et n’illumine pas, car elle n’illumine pas sans la ligne droite. Elle bloque la ligne médiane, l’Est, qui illumine seulement dans Hassadim couverts avant son Zivoug avec Noukva. Il interprète Noukva, qui illumine dans Hassadim découverts durant le Zivoug avec ZA, qui est la direction ouest. Chacune des directions s’unit avec l’autre, se mélange l’une à l’autre, et ensuite elles sont les pères de tout, car toute la réalité, BYA, se déploie et nait d’elles.
119) « Seulement vos pères ont fait le désir du Seigneur » « Vos pères » en fait trois – Abraham, Isaac et Jacob. Il est écrit : « Seulement », vraiment seulement, car il n’y a pas plus que ces trois, et d’eux toutes les autres branches sortent et s’accrochent, c’est-à-dire tous les degrés dans BYA. Ils élèvent MAN à ZON, pour couronner le Nom, pour étendre de nouveaux Mokhin à Noukva, qui est appelée « nom ».
Deux chameaux
120) Depuis le jour où jour Rabbi Shimon sortit de la grotte, rien ne fut caché des amis. Ils regardèrent de hauts secrets et furent révélés en eux comme s’ils furent donnés au temps du mont Sinaï. Après que Rabbi Shimon mourut, les fontaines de l’abîme et les fenêtres du ciel furent fermées. Les fontaines de la sagesse furent arrêtées. Les amis contemplèrent les questions, mais ne se tenaient pas en elles, pour connaître leur sens.
121) Un jour Rabbi Yéhouda s’assit à la porte de Tibériade et vit deux chameaux jetant de leurs épaules un paquet de précieux vêtements en laine. La charge des vêtements de laine tomba et des oiseaux vinrent à l’endroit où la charge était tombée. Et avant que les vêtements les atteignent, les oiseaux furent scindés [brisés].
122) Ensuite, plusieurs oiseaux vinrent et marchèrent sur les oiseaux scindés, et restèrent sur le rocher mais ne se cassèrent pas. Ils hurlèrent vers les oiseaux, pour les éloigner des oiseaux scindés, et ils ne bougèrent pas d’eux. Ils entendirent une voix, la couronne au-dessus des couronnes dans l’obscurité et son maître est à l’extérieur.
123) L’ordre de l’expansion des Mokhin est en trois points – Holam, Shourouk, Hirik. Dans Holam, les lumières de VAK sans Rosh restent après le scindement du degré par la force de l’ascension de Malkhout à Bina, qui sont les lumières de Hassadim et ligne droite. Shourouk est le retour de la moitié du degré à sa place, et les lumières de GAR reviennent en lui, mais sont considérées comme GAR de Akhor [arrière de GAR], puisqu’elles sont Hokhma sans Hassadim, qui ne peuvent pas briller. De ce fait, à l’apparition de ces GAR, toutes les lumières dans ce degré gèlent et il devient obscurité. C’est la ligne gauche.
Hirik vient pour corriger la ligne gauche afin qu’elle s’inclut et s’unisse avec la ligne droite. De ce fait, il élève le Massakh de Behina Alpeh, qui redéploie VAK sans Rosh. A ce moment, la ligne gauche se rend et s’unit à la droite, et Hokhma se revêt dans Hassadim à droite. Par cela, GAR de Panim [devant de GAR] sortent.
Le point de Hirik, la ligne médiane, sort également en trois ordres– Holam, Shourouk, Hirik. D’abord, la racine du Massakh de Hirik apparaît, le Massakh de Manoula [verrou], du Tsimtsoum Aleph [première restriction], qui est le seul auprès de qui la ligne gauche se rend. A ce moment, GAR de Akhor disparaissent immédiatement de la ligne gauche.
Cependant, le dévoilement de ce Massakh ne le rend toujours pas apte à recevoir GAR dans le monde. De ce fait, il doit être adouci une fois de plus, par l’ascension de Malkhout à Bina. A ce moment, le point de Holam de la ligne médiane apparaît, Malkhout adoucie. Et même si elle est aussi VAK sans GAR, ces VAK conviennent déjà pour recevoir GAR parce qu’ils sont dans le Massakh de Miftakha [clef].
Après cela, le point de Shourouk apparaît, c’est-à-dire GAR de Akhor et le gel des lumières, puisqu’elles sont Hokhma sans Hassadim. Finalement, le Zivoug sur le Massakh de Hirik dans Behina Aleph se produit une fois de plus, par l’élévation de MAN, et alors les lignes droite et gauche s’unissent l’une dans l’autre, Hokhma s’habille dans Hassadim, et GAR de Panim sortent. Ainsi, le point de Hirik, la ligne médiane, doit aussi sortir sur les trois points – Holam, Shourouk, Hirik.
Les âmes qui sont immergées sous la domination de la ligne gauche, le point de Shourouk, reçoivent la forme de chameaux. Ils sont appelés « Un chameau portant une lourde charge » parce que tous les sublimes degrés que ces âmes avaient, ont été gelés et se sont assombris et elles ne pouvaient pas s’en réjouir. Finalement, ils sont devenus une lourde charge sur elles et ne voulaient que s’en débarrasser. C’est pourquoi elles sont comme des chameaux, puisqu’un chameau, même s’il porte sur son dos tous les trésors et fortunes, ils les détesteront et ils seront une charge pour lui puisqu’il ne prend aucun intérêt à se réjouir d’eux.
Il est écrit, « Et vit deux chameaux jetant de leurs épaules un paquet de précieux vêtements de laine» puisqu’il vit ces âmes – sur lesquelles le Massakh de Hirik apparut – les sauver de la domination de la gauche et les unir avec la droite. Il vit les âmes alors qu’elles enlevaient et jetaient d’elles les vêtements de laine précieux, c’est-à-dire les degrés qui ont gelés sur eux et qui sont devenus une charge pour eux. Et par l’apparition du Massakh de Hirik comme une racine, c’est-à-dire Massakh de Tsimtsoum Aleph qui ramène la ligne gauche à VAK, les précieux vêtements de laine tombèrent d’eux, c’est-à-dire les degrés de GAR, qui étaient devenus un fardeau.
« Les oiseaux vinrent à l’endroit » se réfère aux degrés de GAR, qui se déploient des Kélim de Ima, Bina, que l’imperfection de la chute de la charge n’atteint pas. Et même si l’imperfection de la chute de la charge ne les atteint pas, toujours est-il, ils furent scindés, c’est-à-dire que l’adoucissement de l’ascension de Bina apparaît sur eux, et cette ascension scinde les degrés en deux moitiés : KH avec les lumières de NR restent dans le degré, et Bina, Tifféret et Malkhout tombent en-dessous du degré. Ceci est le dévoilement du point de Holam une fois de plus dans la ligne médiane, par qui ils redeviennent aptes à recevoir GAR.
Après, quand ils reçurent Katnout de Holam, ils devinrent également aptes pour recevoir GAR de Akhor, c’est-à-dire le point de Shourouk de la ligne médiane. C’est pourquoi il est écrit, « Après, quelques oiseaux vinrent et marchèrent sur les premiers oiseaux qui étaient scindés », c’est-à-dire que GAR des nouveaux oiseaux s’appuyaient sur le scindement qui s’est passé avec les oiseaux précédents, car sans leur scindement, il n’y aurait pas eu le dévoilement de ces GAR du point de Shourouk. « Et restèrent sur le rocher » veut dire que leurs lumières gelèrent une fois de plus et elles devinrent comme un rocher, comme la nature du point de Shourouk.
Pour ramener ZON de Akhoraim, le point de Hirik de la ligne médiane est requis, qui ramène GAR de Panim aux âmes. C’est aussi une correction qui amène à ZA Hassadim en Panim et Akhor. Pour cette raison, à ce moment, toutes les Se’arot [cheveux] le quittent, de devant et de derrière. Se’arot sont Dinim, du mot Se’arot [« tempêtes », épelé un peu différemment ici]. Cela veut dire que les tempêtes et les Dinim doivent êtres déplacés de Rosh de ZA de devant et de derrière, puisque tous les Dinim doivent être déplacés de ZA et donnés à Noukva.
Après, ZA et Noukva s’accouplent et les Se’arot quittent aussi Noukva, mais seulement de GAR de Panim, le lieu du Zivoug avec ZA de Panim. Mais dans ses GAR de Akhor ; tous les Dinim restent, pour punir le méchant qui souhaite sucer ces GAR de Akhor.
A Moi est l’argent, A Moi est l’or
129) Il est écrit « Et ils prendront l’or, le bleu, le pourpre et l’écarlate et le lin fin. ». Il n’est pas écrit « argent ». Et pourtant, dans la donation du Temple, il est écrit « argent et or ». Aussi il ne dit pas « cuivre », même si l’argent et le cuivre étaient dans le compte de la donation du Temple, mais ils ne sont pas mentionnés dans les habits du grand prêtre.
130) Il y a l’or qui précède l’argent, et c’est Bina, comme il est écrit « Du nord vient la splendeur dorée ». Dans la donation du Temple, il est écrit argent et or, où l’or est de plus grande valeur que l’argent, qui est Hessed de ZA. Et il y a l’or qui est en-dessous de l’argent, Guévoura de ZA. C’est appelé « or » aussi, comme il est écrit « A moi est l’argent, à Moi est l’or, dit le Seigneur ». Bina, qui est appelée HaVaYaH disant « A Moi est l’argent » c’est-à-dire Hessed de ZA, « A Moi est l’or » c’est-à-dire Guévoura de ZA, comme il est écrit « Les cieux sont les cieux pour le Seigneur ». Le ciel est ZA. « Les cieux pour le Seigneur » sont de Bina, qui est appelée HaVaYaH. « A Moi est l’argent, a Moi est l’or, dit le Seigneur » est aussi Bina, qui dit « A Moi est HG de ZA » qui sont appelés « argent » et « or », « Car ils viennent de Moi. »
131) Les saints récipients sont les habits du grand prêtre, comme il est écrit, « Ils sont de saints habits ». Ils sont comme AVI, qui sont appelés « saints », puisque le grand prêtre est considéré comme Aba supérieur, de ce fait ses vêtements sont appelés « saints habits »
132) Le grand prêtre en haut, Aba, a le grand prêtre en bas opposé de lui. De ce fait, les habits de gloire de Aba correspondent aux habits de gloire du grand prêtre en bas. Pour cette raison, comme Aba est saint, le grand prêtre est saint. Et comme les habits de gloire de Aba sont de saints habits, les habits de gloire du grand prêtre sont de saints habits.
Il n’y a pas d’argent et de cuivre dans les habits du grand prêtre parce qu’ils sont attribués à un autre lieu, et ne correspondent pas aux AVI supérieurs, comme il est écrit « Tous les piliers autour de la cour seront unis avec de l’argent » Il est aussi écrit « Et leurs socles de cuivre », qui sont les récipients qui doivent être utilisés pour le tabernacle, Noukva de ZA, pour s’en servir.
133) Cependant, pour les habits de gloire du grand prêtre, aucun homme avec l’huile de la sainte onction sur sa tête ne peut s’en servir puisque dans ses habits, il ressemble au supérieur – Aba supérieur. C’est pourquoi seulement l’or est écrit à leur propos, c’est-à-dire Bina supérieure, de qui viennent les habits de Aba supérieur, et pas l’argent ni le cuivre, qui sont de ZON, et ne sont pas du tout considérés comme le grand prêtre, mais comme des piliers de la cour.
Les jours d’Israël de mourir se rapprochèrent
134) « Et les jours d’Israël de mourir se rapprochèrent. » Malheur au monde car les gens ne voient pas, n’entendent pas, et ne savent pas que chaque jour la voix du héraut est entendue dans deux cent cinquante (250) mondes.
L’illumination du Zivoug de la nuit est dominée par la gauche. L’illumination incomplète de Hokhma est appelé « héraut » ou « la voix du héraut », puisqu’un Zivoug complet de jour est appelé « voix » et « parole ». Bina contient cinq Sefirot KHB TM ou HGT NH, et elles sont cinq mondes. Parce que les Sefirot de Bina sont en centaines, elles sont cinq cents mondes. Par l’ascension de Malkhout à Bina, elle fut scindée en deux moitiés. Deux cent cinquante (250) mondes restèrent dans Bina, et les deux cent cinquante (250) mondes inférieurs tombèrent d’elle et hors du degré. Même si en Gadlout, ces deux cent cinquante (250) mondes retournent à Bina, ils sont toujours considérés comme Akhoraim de Bina, et les deux cent cinquante mondes sont considérés les Panim de Bina.
Quand le Zivoug de minuit, dont l’illumination est appelée « un héraut », se produit dans les deux cent cinquante mondes qui ont chuté de Bina, la voix du héraut est entendue en eux, et les ramènent à leur degré, à Bina. Aussi, dans tous les degrés sous Bina, chacun d’eux sont complétés par la voix du héraut, tous les demi-degrés qui chutèrent d’eux retournent à leurs degrés et ils sont complétés.
135) Un monde est connu en haut – Noukva. Quand le héraut sort et la complète, ce monde tremble et sursaute parce que ce Zivoug vient par la domination de la gauche, qui réveille les Dinim. Deux oiseaux sortent, s’élevant de ce monde. Leur demeure est sous l’arbre, dans lequel il y a la vision de la vie et de la mort.
Les deux oiseaux sont des étincelles de HB de Noukva qui tombèrent dans les Klipot au moment du péché de l’arbre de la connaissance avec les Kélim de Akhoraim de Noukva, à ce moment elles descendirent dans les Klipot. Avec le Zivoug de minuit, qui ramène les Kélim de Akhoraim – ceux qui chutèrent de Noukva et les connectent dans Noukva – les deux oiseaux reviennent aussi avec ces Kélim de Akhoraim au Gouf [corps] de Noukva. Quand le Héraut sort – c’est-à-dire l’illumination du Zivoug de minuit – ces deux oiseaux, dont la demeure est sous l’arbre dans lequel il y a la vision de la vie et de la mort, et qui quittèrent Noukva et chutèrent dans les Klipot, sortent et se reconnectent à Noukva, c’est-à-dire Akhoraim de Noukva, appelé « sous l’arbre dans lequel il y a la vision de la vie et de la mort. » Il en est ainsi parce que « sous » veut dire Kélim de Akhoraim, et Noukva est appelée « l’arbre du bien et du mal ». Et la demeure de ces oiseaux est là parce qu’ils descendent dans les Klipot avec elles et s’élèvent de là avec elles.
136) Un oiseau sort du sud, droite – celui qui vient d’une étincelle de Hokhma. Aussi, un oiseau sort du nord, gauche – celui qui vient d’une étincelle de Bina. L’un sort quand le jour se lève, de Hokhma, et un quand le jour se couche, en soirée, l’après-midi, de Bina. Chacun appelle et déclare ce qu’il a entendu du héraut. En d’autres mots, ils brillent à la même mesure qu’ils ont reçu de l’illumination du Zivoug de minuit, appelé « un héraut ».
137) Après, quand la nuit noircit, ils souhaitent s’élever à leur place, à Akhoraim de Gouf de Noukva, qui est leur demeure, mais leurs jambes tombent dans le trou de la grande abîme. Il en est ainsi parce qu’au début de la nuit, les Dinim prolifèrent et les Kélim de Akhoraim de Noukva tombent encore une fois dans les Klipot de Béria, appelées « le trou de la grande abîme », et les oiseaux tombent et sont piégés avec eux. Ils sont piégés à l’intérieur jusqu’à minuit. Quand la moitié de la nuit est passée et que le Zivoug de minuit se produit, le héraut appelle, comme il est écrit, « Quand les oiseaux sont pris dans le piège ». Il en est ainsi parce que par l’illumination du Zivoug appelé « héraut », ils sont sauvés et sortent du piège et se reconnectent à Atsilout, à leur demeure comme au début. Ainsi chaque jour.
138) Quand les pieds des gens sont attrapés et que leurs jours se rapprochent, ce jour est appelé « Le jour du Seigneur pour retourner l’esprit à Lui ». A ce moment, la sainte Kéter [couronne] ordonne à l’esprit de l’homme comme il est écrit « Les jours de vos années sont soixante dix ans », qui est Kéter, la septième de toute, c’est-à-dire Noukva, la septième Sefira, qui finit toutes les Sefirot.
139) Et si la Noukva vient à un homme du côté de Guévoura, qui est Bina en haut des sept Sefirot HGT NHYM, il est écrit « Ou si en raison de la force [Guévourot], quatre vingt ans », puisque Kéter de Gévoura est la huitième. A partir de là, il n’y a plus de place pour la continuation de la vie parce que dans un lieu où il n’y pas de fondation, la construction ne peut être. Kéter veut dire Sefira.
L’âme de l’homme est née de ZON, qui sont les sept Sefirot HGT NHYM, chacune consiste de dix, ainsi elles sont soixante dix. C’est pourquoi le nombre de ces soixante dix Sefirot est comme il est écrit « Les jours de Jacob, les années de sa vie ». Quant aux Kélim, ils commencent de haut en bas. Ainsi, les dix premières années de sa vie sont de Hessed, les secondes sont de Guévoura, jusqu’aux dix dernières années, qui sont de Malkhout. Et alors, il n’a plus personne de qui recevoir et donc meurt, puisqu’il n’a plus de base des Sefirot supérieures de ZON, de qui recevoir la vitalité.
Et si la racine de son âme est de Bina, qui est Guévoura, comme il est écrit, « Je suis Bina, Guévoura est mienne », alors ces années de sa vie sont quatre vingt. Et s’il vit plus longtemps que cela, c’est labeur et tristesse, car il n’a personne de qui téter.
140) Heureux sont les justes quand le souhaite ramener leurs esprits à Lui et attirer cet esprit qui est en eux. Quand le souhaite ramener l’esprit à Lui, s’il est juste, c’est esprit est comme il est écrit, « Et l’esprit retournera à Dieu qui le donna. »
141) Et s’il n’est pas juste, malheur à cet esprit, car il doit baigner dans le feu brûlant et être corrigé afin d’être aspiré dans le corps du Roi, le Saint béni soit-Il. Et s’il n’est pas corrigé, malheur à cet esprit car il roule comme une pierre dans un lance-pierres, comme il est écrit « Et l’âme des tes ennemis, Il la lancera dans le creux d’un lance-pierres ». Et si cet esprit est récompensé, comme il est bon ce qui l’attend dans le monde, comme il est écrit « Ni les yeux n’ont vu ».
142) Quand les jours de l’homme s’approchent de la mort, il est déclaré dans le monde pour trente jours que son heure de mourir est arrivée. Même les oiseaux dans le ciel lui déclarent. Et s’il est juste, il est déclaré pour trente jours parmi les justes dans le Jardin d’Eden.
143) Durant tous ces trente jours, l’âme sort de lui chaque nuit, monte et voit sa place dans ce monde, et cet homme n’en sait rien et ne le remarque pas. Il ne gouverne pas son âme pour ces trente jours comme avant. Il est écrit à ce propos : « Aucun homme ne gouverne l’esprit pour emprisonner l’esprit ». Quand ces trente jours commencent, l’image de l’homme s’assombrit et la forme qui est vue sur terre est empêchée d’être vue.
Rabbi Yitzhak était assis et était triste
144) Un jour, Rabbi Yitzhak était assis à la porte de Rabbi Yéhouda et était triste. Rabbi Yéhouda sortit et le trouva assis, triste. Il lui dit « Pourquoi ce jour est différent du reste des autres jours ? »
145) Il lui dit « Je suis venu pour te demander trois choses : Un) Quand tu parles des paroles de la Torah et mentionne les paroles que j’ai dites, dis les en mon nom, pour mentionner mon nom. Une Autre) Récompense mon fils, Yossef avec la Torah. Et une autre) vas à ma tombe pendant les sept jours de deuil et prie ta prière pour moi ».
146) Il lui dit, « Comment sais-tu que tu vas mourir ? » Rabbi Yitzhak lui dit « Mon âme me quitte chaque nuit et ne brille pas pour moi dans un rêve comme avant. De plus, quand je prie et que j’atteins « Qui entend une prière », je regarde mon apparence sur le mur et je ne la vois pas. Et je dis que je vais mourir puisque mon apparence est morte de moi et elle n’est pas vue parce qu’un héraut sort et déclare comme il est écrit « Certainement l’homme marche comme une simple apparence ». Aussi longtemps que l’apparence de l’homme ne l’a pas quitté, l’homme marche et son esprit vit en lui. Quand l’apparence de l’homme s’en va et n’est pas vue, il s’en va de ce monde.
147) Rabbi Yéhouda lui dit « Il semble que c’est également le chemin d’ici, comme il est écrit, ‘Parce que nos jours sur la terre sont une ombre’. Toutes ces choses que tu m’as demandées, je ferai. Cependant je te demande que dans ce monde-ci, tu choisiras ma place avec toi, comme j’étais avec toi dans ce monde. » Rabbi Yitzhak pleura et dit « S’il te plait ne me quitte pas tous ces jours. »
148) Ils allèrent chez Rabbi Simon et le trouvèrent engagé dans la Torah. Rabbi Shimon leva ses yeux, vit Rabbi Yitzhak, et vit que l’ange de la mort courait et dansait devant lui. Rabbi Shimon se leva, tint la main de Rabbi Yitzhak et dit « Je condamne que ceux qui habituellement viennent chez moi viendront et ceux qui ne viennent pas habituellement à moi ne viendront pas. » Rabbi Yitzhak et Rabbi Yéhouda entrèrent. Par cela, il attacha l’ange de la mort à l’extérieur et il ne put entrer.
149) Rabbi Shimon regarda et vit que ce n’était pas encore son heure de mourir, mais dans huit heures du jour était son temps. Il l’assit par terre et s’engagea dans la Torah avec lui. Il dit à Rabbi Eléazar, son fils, assieds toi à la porte et qui que tu puisses voir ne lui parle pas. Et s’il souhaite entrer, jure qu’il n’entrera pas.
150) Rabbi Shimon dit à Rabbi Yitzhak « As-tu vu la forme de ton père aujourd’hui ou non ? » Quand une personne quitte le monde, son père et ses proches sont avec lui. Il les voit et les reconnaît et tous ceux avec lequel il résidera dans ce monde, sur un degré, se rassemblent et sont là avec lui, et vont avec son âme jusqu’à l’endroit où il restera. Rabbi Yitzhak dit « Jusque là, je n’ai pas vu la forme de mon père. »
151) Rabbi Shimon se leva et dit « Seigneur, Rabbi Yitzhak est avec nous, et ceux de ces sept yeux, il est là, c’est-à-dire les sept disciples qui étaient vivants depuis leur départ de l’Idra Rabah [la grotte où Rabbi Shimon et ses disciples restèrent]. Me voilà, le tenant. Donne-le-moi. » Une voix sortit et dit, « Le trône de son Maître » Noukva, « Approche le Zivoug sur les ailes de Rabbi Shimon », c’est-à-dire à travers son travail et la montée de MAN. « Vois, Rabbi Yitzhak est tien, et tu viendras avec lui quand tu viendras t’assoir à ton trône », c’est-à-dire quand Rabbi Shimon mourra du monde. Rabbi Shimon dit « Ainsi je ferai. Je l’emmènerai avec moi à l’heure de ma mort du monde ».
152) Au milieu de cela, Rabbi Eléazar vit que l’ange de la mort était parti et il dit : « Aucune condamnation ne tient où Rabbi Shimon est. »
Rabbi Shimon dit à Rabbi Eléazar, « Viens ici et tiens Rabbi Yitzhak, car je vois qu’il a peur. » Rabbi Eléazar vint et le tint, et Rabbi Shimon tourna sa face et s’engagea dans la Torah.
153) Rabbi Yitzhak dormit et vit son père. Son père lui dit « Mon fils heureux es-tu dans ce monde et dans le monde à venir, car tu es assis parmi les feuilles de l’arbre de vie. Rabbi Shimon est un grand et fort arbre dans les deux mondes, et te tient dans ses branches. Heureux es-tu mon fils. »
154) Il lui dit « Père, suis-je ici dans le monde de vérité ? » Il lui dit « Pendant trois jours ils ont préparé dans la hâte ton lieu de résidence. Ils ont fixé des fenêtres ouvertes pour toi, pour t’illuminer des quatre directions du monde, et j’ai vu ton lieu et j’étais content, car j’ai dit ‘Heureux es-tu mon fils.’ Seulement, jusque là, ton fils n’a pas été récompensé de la Torah, et j’ai regretté cela. »
155) « Et maintenant douze justes d’entre les amis avaient l’intention de venir à toi. Mais alors qu’ils partaient, une voix se réveilla à travers tous les mondes, ‘Qui sont les amis ici ? Couronnez-vous pour Rabbi Shimon. Il a demandé au que Rabbi Yitzhak ne meurt pas et cela lui a été donné.’ »
156) Et même plus soixante dix lieux sont couronnés ici pour lui, et dans chaque lieu, les portes sont ouvertes sur soixante dix mondes. Et chaque monde ouvre sur soixante dix messagers et chaque messager ouvre sur soixante dix hautes couronnes, et de là les routes sont ouvertes pour Atik, le plus caché de tous, pour voir ale plus élevée des amabilités, qui illumine et délecte tous, comme il est écrit, « Pour voir l’amabilité du Seigneur, et visiter Son palais ». Et il est aussi écrit : « Dans toute Ma maison, il est fidèle »
Nous n’avons pas d’atteinte dans GAR, même GAR des dix Sefirot du monde d’Assiya, mais seulement dans ZAT. Dans ZAT, quelques élus peuvent atteindre même dans ZAT de GAR du monde de Atsilout. Le père de Rabbi Yitzhak nous dit que Rabbi Shimon tenait ZAT de tous les Partsoufim de Atsilout, même ZAT de GAR de Atsilout.
Un lieu est Noukva de ZA, comme il est écrit, « Vois, il y a un lieu avec Moi », et comme il est écrit « Soixante dix lieux sont couronnés ici pour lui », c’est-à-dire ZAT de Noukva, chacune est comprises de dix, ainsi elles sont soixante dix.
ZA est appelé « monde », comme il est écrit « Laisse un monde de Hessed [grâce] être construit ». Et dans chaque lieu, les portes sont ouvertes sur soixante dix mondes, qui sont ZAT de ZA, dont chacun consiste en dix.
Les lumières de Bina sont appelées « messagers », comme il est écrit « Car en hâte vous êtes sortis de la terre d’Egypte », qui est Bina. Il était écrit « Chaque monde ouvre sur soixante dix messagers » qui sont ZAT de YESHOUT, dont chacun consiste de dix.
Les Sefirot de Hokhma – Partsouf AVI supérieurs – sont appelées « Kétarim supérieures [« couronnes », pluriel de Kéter] ». Il était écrit « Chaque messager ouvre sur soixante dix hauts Kétarim, et d’eux sur ZAT de Atik, et de là, les routes ouvrent sur Atik, le plus caché de tous. Il dit qu’ils ouvrent d’ici et là, puisque cinq Partsoufim s’habillent l’un sur l’autre et le début est de Noukva. Il est considéré que d’elle, les portes s’ouvrent sur ZA puisqu’elle l’habille, ensuite de ZA à YESHOUT, de YESHOUT à AVI supérieurs et de AVI supérieurs à ZAT de AA qui est appelé Atik, puisqu’ils s’habillent l’un sur l’autre.
Quand son moment vient de quitter le monde
157) Combien de temps est-il donné à l’homme à vivre dans ce monde ? Il n’y a pas de permission d’informer cela, et l’homme n’en est pas informé. Mais Rabbi Shimon était dans une grande joie le jour de son décès, et il y avait une grande joie dans tous les mondes en raison des grands secrets qu’il avait révélés alors.
160) Et le dur et terrible jour quand l’heure de l’homme arrive pour quitter le monde, les quatre directions du monde, HG TM, sont dans le Din sévère, pour condamner le monde. Les Dinim s’éveillent des quatre directions du monde et les quatre éléments de l’homme – feu, vent, eau et poussière – qui sont attachés les uns aux autres, se querellent et un conflit est là entre eux. Ils souhaitent se séparer chacun de leur côté : l’élément de feu dans un homme vers l’élément général du feu du monde ; l’élément de l’eau dans une personne vers l’élément de l’eau du monde, et l’élément de la poussière dans l’homme vers l’élément de la poussière dans le monde, puisque les quatre éléments se séparent de l’homme à sa mort.
161) Le héraut, l’illumination de Hokhma du Zivoug de la gauche, sort et déclare dans le monde supérieur, Tévouna, et est entendu dans deux cent soixante dix mondes – de Khazeh vers le bas, où il y a deux Sefirot, NH, qui sont deux cents, et les deux tiers de Tifféret, qui sont soixante dix. S’il est juste, tous les mondes se réjouissent pour lui, puisque s’il est récompensé, c’est bien. S’il n’est pas juste, malheur à cet homme et à sa part, car il n’est pas récompensé, c’est mal.
162) Au même moment où le héraut déclare, une flamme sort du côté nord. Elle va et brûle dans un fleuve de feu – le Fleuve de Feu – et se propage dans les quatre directions du monde brûlant les âmes des méchants.
163) Cette flamme – le Din de Malkhout – sort. Elle apparaît quand il n’est pas récompensé, et c’est mal. Elle monte à Bina, descend dans le monde, et retourne à Malkhout. Et cette flamme arrive sous les ailes d’un coq noir, frappe ses ailes et il appelle dans la porte entre les portes.
L’écrit explique comment le Din de Malkhout, qui apparaît dans « S’il n’est pas récompensé c’est mal », peut endommager les Kélim de Bina. Et cette flamme, qui s’élève à Bina et l’endommage, et ensuite descend à Malkhout, qui est appelé « un monde », et peut endommager les Kélim en elle. Cette flamme vient sous les ailes d’un coq noir, qui se déploie de Guévoura de Bina, et appelle à la porte, au milieu de deux portes – les portes de Bina et les portes de Malkhout – puisqu’elle se tient au milieu, par l’intégration de Malkhout dans Bina. De ce fait, elle endommage les deux. Et à cause d’elle, les deux sont à corriger dans le Zivoug de minuit.
164) La première fois, il appelle et dit, « Vois, le jour du Seigneur vient, il brûle comme un four ». La seconde fois, il appelle et dit, « Car voici, Celui qui forme les montagnes et crée le vent et déclare à l’homme ce que sont Ses pensées ». A ce moment, l’homme s’assoit et entend ses actions, que les témoins témoignent devant Lui, et il est reconnaissant pour eux. La troisième fois, quand ils veulent prendre son âme hors de lui, le coq appelle et dit « Qui ne Te craindrait pas, Ô Roi des nations ? En effet c’est de Ton fait ! »
165) Le coq noir, pourquoi vient-il ? Tout ce que le a fait sur terre suggère Hokhma, sauf que les gens ne savent pas, comme il est écrit « Que sont nombreuses tes actions, Ô Seigneur ! En sagesse Tu as les toutes faites; la terre est pleine de Tes possessions. » Et parce qu’elles ont été faites en sagesse [Hokhma], elles sont tous suggérées dans Hokhma.
166) En ce qui concerne le coq noir, nous avons appris qu’il y a Din seulement dans un lieu de son genre. Aussi, le noir provient du Din, puisque le noir indique Malkhout, qui est Midat Ha Din [qualité de jugement]. Pour cette raison, à minuit, quand le vent du nord s’éveille, c’est-à-dire la ligne gauche, une flamme sort et frappe sous les ailes du coq, et il appelle. Il en est d’autant plus avec un coq noir, qui vient de Midat Ha Din – il vise avec cette suggestion plus qu’un coq d’une autre couleur.
167) A un moment quand le Din s’éveille sur une personne, le coq noir commence et appelle. Mais personne ne le sait, sauf la personne qui va mourir. Il en est ainsi parce que lorsqu’un homme est sur le point de mourir, et la condamnation de sortir du monde est sur lui, un haut esprit lui est ajouté selon une mesure qu’il n’a jamais eu avant.
Et puisque qu’il sur lui et s’attache à lui, il voit de dont il ne a jamais récompensé de voir, à cause de l’esprit qui lui a été ajouté. Et quand l’esprit est ajouté en lui et il voit, alors il quitte ce monde comme il est écrit « Tu retires leur souffre, ils périssent, et retournent à leur poussière ». Alors il est écrit, « Car l’homme ne peut Me voir et vivre ». Dans leurs vies, ils ne sont pas récompensés de voir. Mais au moment de leur mort, ils sont récompensés de voir.
168) Quand un homme meurt, il lui est donné la permission de voir. Il voit ses proches et ses amis du monde de vérité, il les reconnaît, et ils sont tous gravés dans la même forme qu’ils avaient dans ce monde. Si l’homme est juste, ils se réjouissent tous devant lui et le saluent.
169) Et s’il n’est pas juste, seulement ces méchants lui apparaissent et le frappent chaque jour en enfer. Chacun est triste et ils commencent par « malheur» et finissent par « malheur» et l’homme lèvent les yeux et les voient comme une chose brûlée qui s’élève du feu, et lui, aussi, commence et dit à propos d’eux « malheur».
170) Au départ de l’âme de l’homme, toute ses proches et ses amis dans le monde de vérité marchent avec son âme et lui montre le lieu d’Eden et le lieu de la punition. S’il est juste, il voit son lieu et s’élève et s’assoit. Et il est raffiné dans le haut Eden [délice/affinage] dans ce monde. S’il n’est pas juste, cette âme reste dans ce monde jusqu’à ce que le corps soit enterré dans la terre. Quand il est enterré, plusieurs plaideurs la tiennent jusqu’à ce qu’elle atteigne Douma, et elle est mise dans les chambres de l’enfer.
171) Tous les sept jours de deuil, l’âme va de la maison au tombeau et du tombeau de nouveau à la maison, et est en deuil du corps, comme il est écrit « Mais sa chair souffre pour lui et son âme est en deuil de lui ». Elle marche et s’assoit dans la maison, et voit tout le monde triste et elle aussi est en deuil.
172) Après les sept jours, le corps devient ce qu’il devient et l’âme entre à sa place. Elle entre dans la cave de Makhpelah et voit ce qu’elle voit. Elle entre là où elle entre, jusqu’à ce qu’elle atteigne le jardin d’Eden et rencontrent les Chérubins et le flamboiement de l’épée qui est dans le jardin d’Eden. Si elle est digne d’entrer, elle entre.
173) Quatre piliers, qui sont quatre anges qui se déploient des quatre éléments spirituels, HB TM, sont disponibles pour l’âme. Une de ses formes est dans leurs mains – l’habit, appelé « le peignoir de nos grands ». Elle le porte joyeusement et s’assoit dans la chambre du jardin d’Eden inférieur pour le temps qu’elle est condamnée à s’assoir ici.
174) Un pilier de trois couleur est trouvé dans le jardin d’Eden inférieur, les trois couleurs de l’arc-en-ciel. Ce pilier est appelé « La base du mont Sion » comme il est écrit « Et le Seigneur créera sur toute la zone du Mont Sion et au-dessus de ses assemblées un nuage par jour, même de la fumée ». Et l’âme monte sur le pilier jusqu’à la porte de Tzédek [justice], dans laquelle il y a Sion et Jérusalem, c’est-à-dire Yessod et Malkhout de Noukva de ZA, qui est appelée Tzédek.
175) Si elle est récompensée de monter plus haut que cela, sa part et son lot est récompensé par l’adhésion au Gouf [corps] du Roi, à ZA, puisqu’elle a déjà été récompensé de la montée à Sion et à Jérusalem, à Noukva, et le degré suivant est le Gouf du Roi, ZA.
Et si elle n’est pas récompensée de monter plus haut, il est écrit à son propos : « s’il quitte Sion et reste dans Jérusalem, Noukva, « il sera appelé saint ».
Et si elle est récompensée de monter plus haut, heureux est-il car il est récompensé de la gloire du roi, ZA, pour être affiné dans l’Eden supérieur d’en haut, c’est-à-dire ciel, ZA, comme il est écrit « Ensuite tu te réjouiras dans le Seigneur. » « Dans le Seigneur » veut dire ZA, qui est appelé HaVaYaH [Seigneur]. Heureux est celui qui a été récompensé de ce Hessed, comme il est écrit « Car Ton Hessed [grâce] est grand au-dessus des cieux. »
176) Mais est-ce que Hessed est au-dessus du ciel ? Après tout il est écrit, « Car Ta grâce est grande jusqu’aux cieux », ce qui veut dire que Hessed est sous le ciel ? En effet, il y a Hessed et il y a Hessed – Hessed supérieur et Hessed inférieur. Le Hessed supérieur est Hessed de ZA lui-même, au-dessus du ciel, puisque le ciel est Tifféret et Hessed vient avant Tifféret. Et il est écrit à ce propos : « Ta grâce est au-dessus des cieux ». Hessed inférieur, Hessed de ZA s’habille dans la Noukva par NH de ZA comme il est écrit « Les miséricordes fidèles de David », nommées d’après Noukva, qui est appelée « David ». Et il est écrit à propos de celles-là « Ta grâce est grande jusqu’aux cieux », puisqu’elles sont sous le ciel, Tifféret de ZA.
Une mère d’enfants joyeuse
177) « Une mère joyeuse d’enfant. Alléluia. » Mère est Bina. Le Saint béni soit-Il, Bina, a deux enfants : masculin et féminin. Le masculin donne à Jacob, comme il est écrit, « Mon fils, Mon premier né, Israël », et comme il est écrit, « Israël, en qui Je montrerai Ma gloire. » Il donna la fille à Abraham, comme il est écrit, « Et le Seigneur béni Abraham en tout ». Abraham a eu une fille appelée « En tout ».
Bina a eu deux enfants, Tifféret et Malkhout, qui se déploient d’elle. Il donna le mâle, Tifféret, à Jacob, puisque Jacob est une Merkava [assemblée/char] pour la Sefira, Tifféret, et il donna la fille, Malkhout à Abraham, puisqu’Abraham est une Merkava pour Hessed de ZA, et Noukva est corrigé seulement dans Hessed.
178) La mère, Bina se couche sur ZON et les nourrit. Il est écrit à ce propos : « Tu ne dois pas prendre la mère avec les enfants », afin qu’un homme n’augmente pas les iniquités en bas dans ce monde, puisque par cela la mère, Bina, quitte les enfants, ZON. Il est aussi écrit, « Elle est ta mère ; tu ne dois pas découvrir sa nudité », pour ne pas causer son départ au dessus des enfants.
179) Et quand les peuples dans le mondes se repentent et multiplient les bonnes actions devant le Saint béni soit-Il, et Ima, Bina, revient et couvre les enfants, ZON, alors Bina est appelée « repentance » [Téshouva, qui veut aussi dire « retour »], car elle retourne à son existence. Elle retourne couvrir les fils, ZON, et les nourrit comme avant. Alors il est écrit, « Une joyeuse mère d’enfants ». De ce fait, un homme n’est pas exempt de se multiplier jusqu’à ce qu’il ait un fils et une fille, qui correspondent à ZON, les enfants de Bina.
180) Il est écrit « Pour voir l’amabilité du Seigneur ». Cela veut dire que le désir des justes est de voir l’amabilité du Seigneur, Mokhin plaisants de ZA. Le texte semble suggérer que la totalité du désir des justes est de « Voir l’amabilité du Seigneur », ZA, et pas au-dessus. Ainsi comment est-il écrit « Ensuite tu te réjouiras dans le Seigneur», c’est-à-dire au-dessus du degré de ZA ? Mais tout est un. L’amabilité du Seigneur vient de AA jusqu’au ciel, les Mokhin que ZA reçoit d’en-haut. Et le désir ardent des justes n’est que pour atteindre ces Mokhin de ZA, et pas au-dessus de ZA, car il n’y a pas d’atteinte dans GAR.
« Car Ta Hessed [grâce] est grand au dessus des cieux ». C’est écrit « au-dessus » parce qu’elles viennent d’au-dessus de ZA. Il est aussi écrit, « Ensuite tu te réjouiras dans le Seigneur », même si elles sont déjà revêtues dans ZA, ainsi sont elles appelées « L’amabilité du Seigneur ». Cependant, avant que cette amabilité se revête dans ZA, il n’y a pas d’atteinte en elle quel qu’elle soit. Heureux celui qui est récompensé par cela ; ils doivent être peu.
Les fils de ma mère étaient en colère contre moi
181) « Les fils de ma mère étaient en colère contre moi ». «Les fils de ma mère » comme il est écrit, « Il a jeté la terre », Noukva, « Du ciel », puisque lorsque le souhaita détruire Sa maison inférieure, le Temple, et exiler Israël parmi les nations, Il retira la terre, Noukva de devant Lui, et s’éloigna d’elle. Il est écrit à ce propos : « Et sa sœur s’écarta au loin ». Et quand la terre s’éloigna du ciel en haut, qui est ZA, la terre en bas, c’est-à-dire le Temple, fut détruite et Israël se dispersèrent parmi les nations. L’assemblée d’Israël dit : « Qui m’a causé cela ? Les enfants de ma mère, ZA et Noukva, qui étaient en colère contre moi et se sont éloignés de moi » puisque ZA et Noukva sont les enfants de Bina.
182) Rabbi Yossi marchait le long du chemin avec Rabbi Hyia. Rabbi Yossi dit, « Je vois un homme dans la rivière, un oiseau sur sa tête, les dents dans la bouche de l’oiseau, et elle mange et piétine avec ses pieds, et cet homme crie ».
183) Rabbi Yossi dit « Approchons-nous de l’homme et entendons ce qu’il dit ». Rabbi Hiya dit « J’ai peur de m’approcher ». Il lui dit « Mais c’est un homme » C’est le qui nous l’a insinué. » Ils s’approchèrent de lui. Ils l’entendirent dire, « Ô une couronne, Ô une couronne ». ZA et Noukva sont appelés « couronnes ». « Deux enfants », les enfants de Bina, « Sont à l’extérieur de leur lieu », c’est-à-dire ZA « [Il] ne se repose pas, et il n’y a pas de repos » pour Noukva « Jusqu’à ce que l’oiseau soit jeté » déchiquetée en pièces.
Un oiseau suggère les nations qui mettent en esclavage et torturent Israël en l’exil. Et l’homme dans la rivière suggère Israël, sur la tête duquel l’oiseau se tient et mange et le piétine avec ses pieds. Il dit « Ô couronne, Ô couronne, deux enfants » ZA et Noukva les enfants de Bina, « Sont à l’extérieur de leur lieu ». C’est ce qui cause à Israël d’être en exil, comme il est écrit, « Les fils de ma mère étaient en colère contre moi ». ZA « [Il] ne se repose pas, et il n’y a pas de repos » pour Noukva « Jusqu’à ce que l’oiseau soit jeté », déchiquetée en pièce, jusqu’à ce qu’il se venge de cette nation.
184) « Les fils de ma mère étaient en colère contre moi » se réfère à ZON, puisque « Je n’ai pas gardé mon propre vignoble ».
185) L’exil continue ; de ce fait, les oiseaux du ciel, c’est-à-dire les ministres des nations ne sont pas retirés de leur service jusqu’à ce que les gouvernements des nations idolâtres soient retirés du monde. Et cela sera quand le jour du arrive et Ses Dinim s’éveillent dans le monde comme il est écrit « Et il y aura un jour qui sera connu comme celui du Seigneur, ni jour ni nuit ».
186) Pendant qu’ils marchaient, ils entendirent une voix dire « La flamme du bouton », Malkhout, « Est arrivée avec ses jugements ». Une flamme sortit et brûla l’oiseau. Il est écrit dans Daniel « Dans le quatrième animal des quatre animaux », suggérant les nations du monde qui asservissent Israël dans quatre exils, et le quatrième animal est le dernier exil. Et il semble qu’un oiseau soit aussi le quatrième animal.
Ton alliance avec la mort sera rachetée
187) Le Saint béni soit-Il n’apparut pas à Israël sauf au moment où il n’y avait pas la foi – c’est-à-dire Shékhina – parmi eux, puisqu’ils avaient endommagé leur alliance et la Shékhina les avaient quittés. Il en est ainsi parce que quand la foi leur est prise, la Shékhina se sépare de ZA en haut, aussi, comme il est écrit « Ton alliance avec la mort sera rachetée ». Ainsi, l’observance de l’alliance rachète pour la mort, et elle expierait certainement pour eux afin qu’ils ne soient pas exilés. Cependant, ils ont endommagés leur alliance et la Shékhina les quitta.
188) Quand le éveille Sa droite, la mort sera avalée du monde, comme il est écrit, « Et la mort sera avalée pour toujours ». Et cette droite sera réveillée seulement quand Israël s’éveillera pour adhérer à la droite du Saint bénisoit-Il, qui est la Torah [loi], comme il est écrit, « Sur sa droite, une loi ardente sur eux ». A ce moment, il est écrit, « La main droite du Seigneur réussie ». Après cela il est écrit, « Je ne mourrai pas mais vivrai ». Ainsi, la droite annule la mort.
189) Ce juste, que le désire, un héraut déclare de lui pendant trente jours parmi les justes du jardin d’Eden. Tous les justes se réjouissent, et tous les justes viennent et décorent le lieu de ce juste jusqu’à ce qu’il vienne s’assoir parmi eux.
190) Et s’il est un méchant, un héraut déclare sur lui en enfer pendant trente jours. Tous les méchants sont tristes ; ils commencent tous et disent, « Malheur, un nouveau Din s’est maintenant éveillé pour un tel et pour un tel. » Plusieurs plaideurs l’approchent, pour le rencontrer et disent « malheur », « malheur au méchant, malheur à son voisin ».
Malheur à un mauvais méchant
191) Et chacun commence et dit, « Malheur au mauvais méchant, car la récompense de ses mains lui sera faite » La récompense des ses mains inclut celui qui sollicite la fornication avec ses mains, pour éjaculer en vain sa semence.
192) Quiconque éjacule sa semence en vain est appelé « méchant », et ne voit pas la face de la Shékhina comme il est écrit « Aucun mal ne réside en Toi ». Il est aussi écrit « Et Er, le premier né de Juda, était méchant». Ici, aussi, malheur au mauvais méchant se réfère à celui qui éjacule sa semence en vain. Malheur à ce méchant qui est mauvais, qui se fait lui-même du mal, puisque la récompense de ses propres mains lui sera faite. Celui qui sollicite la fornication avec ses mains, pour éjecter et ruiner sa semence en vain, est puni dans le monde de la vérité plus que pour toutes les autres transgressions.
193) Il est écrit « Malheur aux méchants ». Puisqu’il est écrit « Malheur aux méchants » pourquoi a-t-il aussi été obligé de dire « Mauvais », puisque méchant signifie mauvais ? Pourtant, celui qui se fait lui-même du mal est celui qui éjacule sa semence en vain. Chacun monte de l’enfer, et lui ne s’élève pas. Et est-ce que les reste des méchants, qui tuent des gens, seront mieux que lui, et ils s’élèveront et lui ne s’élèvera pas ? Ils montent tous et lui ne monte pas parce qu’ils ont tué des gens, et il a tué ses propres enfants et répandu beaucoup de sang. En ce qui concerne le reste des méchants de ce monde, il n’est pas dit « Et la chose qu’il avait faite était mauvaise aux yeux du Seigneur», mais ici il est écrit, « Et Er, le premier né de Juda, était méchant. » Ce qu’il a fait était mal aux yeux du parce qu’il est écrit « Et il la déversa sur le sol. »
194) Il n’y a pas une transgression pour qui il n’y a pas de repentance, sauf pour celui qui éjacule en vain sa semence. Et il n’y a pas de méchant qui ne verra pas la face de la Shékhina au moment de sa mort, sauf celui-là. Il est écrit de lui, « Aucun mal ne réside avec Toi » du tout. Heureux sont les justes dans ce monde et dans le monde à venir. Il est écrit à leur propos : « Et ton peuple est tous justes ; ils hériteront de la terre pour toujours ». « Ils hériteront de la terre pour toujours » comme il est écrit « Je marcherai devant le Seigneur dans la terre des vivants », dans la Shékhina, qui est appelée « une terre».
Le Tzélèm
196) Quelle est la différence entre Israël et les nations idolâtres ? En Israël, quand une personne meurt, il souille chaque corps et la maison est salie. Et le corps d’un idolâtre n’en souille pas un autre, et son corps n’est pas impur quand il meurt.
197) Quand un d’Israël meurt, toutes les saintetés de son maître sont retirées de lui, le saint Tzélèm [image] est retiré de lui, le saint esprit lui est retiré, et son corps reste impur.
198) Cependant, un idolâtre, un étranger, celui qui réalise l’idolâtrie, qui est impur dans tous les chemins durant sa vie, son Tzélèm est impur et son Rouakh [esprit] est impur, puisque ces impuretés sont en lui. Il est interdit de s’approcher de lui. Une fois qu’il est mort, toutes ces impuretés sortent de lui et le corps reste sans impureté qui puisse souiller.
199) Et même si leur Gouf [corps] est à la fois impur dans leurs vies et dans leur mort, dans leurs vies, toutes les impuretés en eux ont le pouvoir de souiller les autres. Dans leur mort, quand les impuretés sortent d’eux. Ils ne peuvent pas souiller. Et le Gouf d’Israël peut souiller les autres après sa mort, puisque toutes les saintetés sont parties et l’autre côté est sur lui.
200) Ce saint Tzélèm, quand une personne grandit et est faite, et sa forme est complétée dans ce Partsouf, un autre Tzélèm est fait, qui se connecte au premier, et l’un reçoit l’autre. Quand une personne a deux Tzélamim, l’homme est gardé et le corps et l’esprit sont en lui.
201) Quand les jours de l’homme de mourir se rapprochent, les Tzélamim lui sont retirés. L’un retire l’autre parce qu’ils sont connectés l’un à l’autre ensemble, et l’homme reste sans garde. Il est écrit à ce propos : « Jusqu’à ce que le jour respire et les ombres fuient au loin ». Il ne dit pas que le Tzélèm [ombre] s’enfuit au loin, mais « Les ombres », c’est-à-dire deux. Il en est ainsi parce que les Tzélamim sont les habits des Mokhin que l’inférieur reçoit du supérieur, puisqu’en eux, ZON ne conviennent pas pour la réception des Mokhin parce que leurs Kélim sont de Malkhout, sur laquelle il y avait le Tsimtsoum Aleph [première restriction] pour ne pas recevoir la lumière supérieure.
Cependant, parce que Bina et TM de AVI sont descendus dans les Kélim de ZON pendant la Katnout de AVI, ZON monta à AVI avec les mêmes Kélim pendant leur Gadlout, quand ils retournent leur Bina et TM à leur degré. A ce moment, ZON reçoit les Mokhin de AVI, et comme ils reçoivent les Mokhin de AVI, ils doivent aussi recevoir leur Kélim pour habiller Mokhin, puisque leur propres Kélim ne conviennent pas pour la réception de lumière. Ainsi, ils reçoivent les Kélim – appelés Tzélamim qui habillent Mokhin – des mêmes Bina et TM de AVI qui sont descendus en eux. Et ils sont deux – de Bina et TM de Aba et de Bina et TM de Ima.
Et comme les deux Tzélamim de ZON reçoivent de AVI, la même chose s’applique aux âmes des gens qui sont nées de ZON, pour s’habiller dans les gens. Il en est ainsi parce ZON n’engendre pas d’âmes avant qu’elles ne montent et habillent AVI supérieurs, et l’inférieur s’élève au supérieur et devient comme lui. A ce moment, ils sont complètement considérés comme AVI eux-mêmes et les âmes masculines et féminines qui sont nées de ZON ont la même relation que ZON avec AVI. De plus, les âmes reçoivent l’habit de Mokhin de ZON de leur Bina et TM, qui sont appelés Tzélamim, un de Noukva et un de ZA. Tout d’abord, il reçoit le Tzélem de Noukva puis de ZA.
Il est écrit « Ce saint Tzélèm ». Quand un homme grandit et se forme et sa forme devient complétée dans ce Partsouf, il reçoit tout d’abord Tsélèm de Noukva et quand la forme de ce Tsélèm est complétée, il reçoit l’autre Tzélèm de ZA. Quand il est écrit « Un autre Tzélèm est fait », de ZA. Ils s’unissent comme un, et un reçoit l’autre parce qu’ils ont besoin l’un de l’autre, puisque le Tzélèm de Noukva déploie Hokhma, car elle ne peut pas briller sans Hassadim, et Tzélèm de ZA déploie les Hassadim pour habiller Hokhma. A ce moment ils s’unissent comme un et brillent ensemble, et l’un reçoit l’autre car l’un ne peut pas briller sans l’autre.
Et il est écrit, « Quand les jours de mourir de l’homme se rapprochent, les Tzélamim lui sont retirés. » Il en est ainsi parce que le départ des Tzélamim est la raison de sa mort, puisqu’ils sont les Kélim et l’habit de Mokhin, la lumière de la vie. Et quand les Kélim s’en vont, la lumière de la vie s’en va, puisqu’il n’y a pas de lumière sans Kli, et de ce fait il meurt. Et l’un transfert l’autre, car ils ont besoin l’un de l’autre, car Hokhma, la lumière de la vie, ne peut briller sans Hassadim et la personne reste sans garde, sans Kélim pour garder les Mokhin. Pour cette raison, les Mokhin – la lumière de la vie – s’en vont.
202) Quand Din s’éveille dans le monde et le Saint béni soit-Il est assis sur le trône du jugement, pour condamner le monde au début de l’année, une personne devrait s’éveiller dans la repentance, se repentir de ses iniquités. Il en est ainsi parce qu’en ce jour, les papiers sont écrits et ils sont tous dans un dossier. Si l’homme est récompensé de la repentance devant son maître, les lettres à son propos sont déchirées.
203) Après, le Saint béni soit-Il a préparé le jour d’expiation devant l’homme, le jour de la repentance. S’il se repent de ses fautes, bien. Et si non, le roi commande de signer les lettres et malheur à lui, puisque la repentance souhaite le quitter.
204) Si l’homme est récompensé de se repentir mais qu’il est toujours incomplet, ils le laissent pendre jusqu’au dernier jour, l’assemblée, le huitième jour de la fête de Soukkot. S’il a fait une repentance complète devant son maître, les lettres sont déchirées. S’il n’est pas récompensé, les lettres sortent de la maison du Roi et sont données aux mains de l’ange de la punition et le Din est fait. Une fois que les lettres sont sorties, elles ne reviennent plus à la maison du Roi, mais le Din qui est écrit en elles doit être accompli.
205) A ce moment les Tzélamim le quittent et ne sont plus avec lui. Et puisqu’ils sont partis de lui, il est certain que la punition du Roi sera exécutée sur lui et il goûtera la coupe de la mort. La nuit de la dernière fête, la nuit de l’assemblée, la huitième, les punisseurs sont prêts. Ils reçoivent les lettres et les Tzélamim les quittent. Et si les Tzélamim sont en eux, pas de Din ni de mauvaises maladies ne viennent sur lui, qui viennent du défaut des Tzélamim.
206) Quand la tête est retirée de l’ombre et le corps reste, cela indique que soit son fils ou sa femme resteront en vie et il mourra. Ces choses s’appliquent si durant tout ce temps, il ne s’est pas repenti. Mais s’il se repend, il ne goûtera que le goût de la mort, et il sera guéri de sa maladie.
207) Et si le corps de son ombre n’est pas vu et que seule sa tête existe, son foyer partira et il restera vivant. Ces mots s’appliquent seulement si son jeune fils est toujours sous son autorité.
208) Si les mains de l’ombre sont défectueuses, cela indique que le travail de ses mains sera gâté. Si ses jambes sont défectueuses, cela indique que les maladies le poursuivent. Et si son ombre s’enfuit de lui et revient, s’enfuit et revient, il est écrit à propos de cela « Le matin tu devras dire ‘Y aura-t-il une soirée’ ». Et il en est ainsi seulement quand la lune brille et la nuit est corrigée dans sa lumière quand il examine son ombre.
209) Mais les justes et les fidèles [Hassidim] voient dans leurs cœurs comme s’ils mourraient du monde chaque jour, et font une repentance complète devant leur Maître, et ils n’ont pas besoin d’examiner l’ombre. Heureux sont ils dans ce monde et dans le monde à venir.
Quatre espèces
210) Viens et vois combien sont importants les travaux du saint Roi. Dans les actes qui sont faits en bas, ils les attachent avec les choses élevées en haut, dans leur racine, puisque toute chose en bas dans ce monde a sa racine en haut dans les mondes supérieurs. Et quand elles sont descendues et travaillées, l’acte en haut s’éveille en correspondance avec elles, dans les racines dans les mondes supérieurs, comme l’hysope, le cèdre, que la Torah instruit d’amener au purificateur.
211) Certaines d’entre elles s’accrochent au saint nom en haut, comme le Loulav [branche de palmier], Etrog [citron], Hadas [myrrhe] et Arava [saule]. De ce fait, elles ont besoin d’être unies et attachées ensemble, et le travail doit être fait avec elles, pour les remuer afin d’évoquer la joie dans la racine, qui y est accrochée en haut. Dans la bénédiction des Mitzvot et dans l’acte de la Mitzva, il est nécessaire de montrer dans la chose en bas, pour ainsi évoquer la chose en haut, sa racine supérieure.
212) Il est écrit à ce propos : « Quiconque est appelé par Mon nom… pour Ma gloire », afin que Je sois respecté. « Que j’ai créé, pour M’unifier ». « Je l’ai formé » pour Me faire de bons actes, et « Je l’ai fait » pour évoquer par cela la force supérieure.
213) Il est écrit « Et au premier jour tu prendras pour toi le fruit du citronnier, les branches de palmier et branches d’arbres à feuilles, et des saules du ruisseau ». « Quiconque est appelé par Mon nom » est le fruit du citronnier. « Que J’ai créé pour Ma gloire » est les branches de palmier. « Que J’ai créé » est les branches d’arbres à feuilles. « Je l’ai fait » est le saule du ruisseau.
Les racines des quatre espèces sont les quatre mondes ABYA. Le citron correspond au monde d’Atsilout. Il est écrit à ce propos : « Quiconque est appelé par Mon nom », puisque Noukva de Atsilout est appelée « nom ». Les branches de palmier correspondent au monde de Béria. Il est écrit de lui « Que j’ai créé dans Ma gloire ». La branche de l’arbre à feuille correspond au monde de Yetzira, et il est écrit de lui « Je l’ai formé ». Le saule du ruisseau correspond au monde d’Assiya, et il est écrit d’eux « Je l’ai fait ».
214) Leur correction est comme il est écrit « Et au premier jour tu prendras pour toi », précisément cinq sur dix, puisque le quinze du mois montre que Noukva, la dixième Séfira – suggérée dans le nombre dix – s’éleva et est inclue dans Ima, qui est discernée dans le nombre cinq, car elle contient en elle cinq Sefirot HGT NH, chacune consistant de dix. Et quand ces cinq Sefirot de Bina brillent dans Noukva, Noukva est appelée « le quinze du mois ». A ce moment la lune, qui est Noukva, est dans sa pleine complétude.
215) Au premier jour est le jour qui a été le premier jour à voyager jusqu’aux sources des eaux vivantes, la première des trois lignes, qui voyagent dans trois lieux. De leur voyage, Hassadim qui sont dévoilés dans Hokhma sortent, et ils sont appelés « eaux vivantes ». La ligne droite, Hessed, voyage en premier, nous devons la déployer dans le monde parce que Soukkot est le temps pour étendre Hassadim, comme il est écrit « Et sa droite m’enlacera ».
216) Il y a une allégorie à propos d’un roi qui emprisonnait les gens dans sa prison. Sa mère, la maitresse, vint et les libéra. Le roi, qui veillait à son honneur [à elle], les donna à son autorité, et elle les trouva affamés et assoiffés. Elle dit à son fils, le roi « Je les ai fait sortir vers liberté ; donne-leur à manger et à boire».
217) A Yom Kippour [jour de l’expiation], Ima, Bina, amena tout le monde à la liberté, et nous avons faim de nourriture et nous avons soif, puisque la nourriture et la boisson corporelle ne se déploient pas de Bina, de ce fait nous jeûnons et nous nous tourmentons à Yom Kippour. Pour cette raison, elle couronne le Roi, ZA, le fils de Bina, avec ses couronnes – Mokhin de Hassadim.
Ce jour, le premier de la fête, nous savons que les eaux vives sont avec elle et nous recherchons à boire auprès de celle qui nous a amenés à la liberté alors elle donne Hassadim à ZA, pour nous, ensuite, nous avons été récompensés par elle de Mokhin de Hokhma à Yom Kippour, qui est liberté. C’est pourquoi nous appelons ce jour « Le premier jour » [dimanche].
218) Ce jour, qui suggère Abraham, la Sefira Hessed, est le début de tout, soit des nuages de gloire – lumières environnantes – est le début, où la première lumière environnante est Hessed – soit l’eau – lumière intérieure – est le début, car la première lumière intérieure est Hessed, quand Abraham commença à creuser des puits d’eau.
219) « Le fruit du citronnier » est le puits d’Isaac, une Noukva, qui est appelée « un puits » quand elle reçoit Hokhma de la ligne gauche de ZA, appelée Isaac. Isaac orna le Saint béni soit-Il et L’appela « Un citronnier [hébreu : Hadar, qui veut dire aussi gloire] ». Noukva est le fruit de ce citronnier. Les branches de palmier sont comme il est écrit « Le juste fleurira comme le palmier. » Yessod est le juste, et il n’y a pas de séparation entre Yessod et Noukva. C’est pourquoi ce n’est pas écrit Kapot [« cuillères », qui est la façon dont les branches de palmier sont appelées en hébreu], mais Kafout [« lié »], des mots attaché et lié puisqu’ils ne sont jamais l’un sans l’autre et sont toujours liés ensemble. Par cela, le puits, Noukva, est rempli avec le puits des eaux vivantes supérieurs, de Bina, puisque Yessod est rempli par Tifféret, d’abord, et Tifféret par Bina. Et de là, le puits est rempli jusqu’à ce qu’il devienne une source pour tous.
220) « Et des branches d’arbres feuillus ». C’est une branche du grand arbre, Tifféret qui triompha et frappa les racines et devint un arbre qui est le plus haut de tous, accroché de tous côtés – se référant à Tifféret qui contient toutes les six Sefirot HGT NHY, qui s’accrochent à lui de tous ses côtés. La branche est un arbre feuillu, un arbre qui s’accroche aux patriarches parce qu’il est la ligne médiane, qui contient la droite et la gauche en lui, HG, Abraham et Isaac. Avot [« feuillu », avec un Ayin au début du mot] est comme Avot [« pères », avec un Aleph au début du mot], puisque le Ayin et le Aleph s’intervertissent. Il en est ainsi parce que Yessod [aussi fondation] du monde reçoit de Tifféret et se rempli afin de vider le puits, Noukva. C’est une terre qui est entièrement boisson, puisque quand Noukva reçoit de Yessod, elle est appelée « une terre qui est entièrement boisson ».
221) « Saules du ruisseau » sont deux, qui suggèrent les deux courants d’eau, Netsah et Hod, dans lesquels l’eau se rassemble pour vider le juste, Yessod, qui reçoit de NH.
Autre chose : saules du ruisseau sont des Guévourot, qui s’accrochent à Isaac, la ligne gauche, et viennent de côté du courant supérieur, Ima, et pas du côté de Aba, la ligne droite. Pour cette raison, les saules sont beaux tous, mais ils ne sont pas aussi doux que les fruits et ne font pas de fruit. Il en est ainsi parce que les Dinim de la gauche sont abondants et il ne fait pas de fruit, même s’il est beau, c’est-à-dire qu’il y a Hokhma en lui, puisque la beauté suggère Hokhma. De ce fait elle est suggérée dans les saules du ruisseau, qui sont beaux et ne font pas de fruit.
222) Les saules du ruisseau sont deux piliers, sur lesquels le Gouf [corps] se tient, c’est-à-dire Netsah et Hod. De plus, les saules du ruisseau sont Guévourot qui se déploient de la ligne gauche, et ces Guévourot continuent dans ces NH, et elles doivent toutes vider l’eau au puits, qui est donner sans réserve à Noukva.
223) « Tu prendras pour toi-même le fruit du citronnier » est Abraham, Hessed. « Branches de palmier » sont Isaac, Guévoura, et « Branches d’arbres feuillus » sont Jacob, Tifféret. « Et les saules du ruisseau » sont deux degrés, NH.
224) Nous apprenons que le fruit du citronnier est Abraham et les branches du palmier sont Isaac. Il en est ainsi parce que l’arbre feuillu est Jacob, qui tient toutes les parts, c’est-à-dire que toutes les extrémités de HGT NHY sont inclues en lui, c’est la raison pour laquelle il est appelé « arbre feuillu ».
Mais le fruit d’un citronnier est le puits d’Isaac, Guévoura inférieure, Noukva Kapot Témarim [branches de palmier] sont écrit comme Kafat [attaché] sans Vav c’est-à-dire que c’est un nœud qui est attaché dans le puits. Il est dit de Yessod et Noukva qu’ils sont attachés dans leurs liens, et ne montent pas l’un sans l’autre. Et cette branche d’un arbre feuillu est la branche supérieure, qui devint un arbre feuillu qui s’attache à chaque côté, la totalité de HGT NHY. Tifféret est le Gouf [corps], HG sont ses bras, NH sont ses jambes, Yessod est la sainte alliance. Les saules du ruisseau sont Isaac de chaque côté, qui s’attache au courant, Ima, et et non du côté de Aba, même s’il n’y a pas de Dinim dans le courant, de ce fait les Dinim s’éveillent de là.
225) Les saules du ruisseau sont deux piliers, NH. Les cieux sortent d’eux. Deux degrés, NH, se tiennent sur le degré du juste, Yessod, et les fruits et l’ensemble des bénédictions sortent d’eux. Mais les saules du ruisseau, qui suggèrent NH, aussi, ni fruit ni odeur ne sortent d’eux. Les saules du ruisseau suggèrent NH qui reçoivent uniquement Guévourot de Yitzhak [Isaac] du côté gauche. De ce fait, ils ne font pas de fruit parce qu’il y a des Dinim sur eux. Mais quand ils reçoivent également Hassadim, toutes les bénédictions du monde viennent d’eux.
226) C’est pourquoi un citron est tenu avec la main gauche, opposé au cœur, et la branche de palmier avec la droite, liée avec les restes des espèces, et attachée à toutes. Il en en ainsi parce qu’un juste, Yessod, est lié avec toutes les Sefirot et est attaché à toutes. C’est le lien de la foi, pour illuminer Noukva, appelée « foi.»
227) Toutes ces quatre espèces sont les invités. Elles sont les sept Sefirot HGT NHYM que le saint peuple ont invité en ce jour, comme nous prions pendant les jours de Soukkot avant le repas et disent « Venez, invités élevés ». Il faut les trouver car il les a invitées et l’homme prie la prière au Roi en eux. Et il les atteint par les quatre espèces, qui suggèrent ces Sefirot. Heureux sont Israël, qui connaissent les voies du saint Roi et connaissent les voies de la Torah, pour marcher dans le chemin de la vérité, et par eux être récompensé de ce monde et du monde à venir.
228) En ce jour, Israël sortent avec des signes écrits du Roi – les quatre espèces – parce qu’ils ont triomphé dans le Din [jugement]. Ce sont les signes de la foi Shékhina [Divinité], que le haut Roi, ZA, signe. C’est comme deux personnes qui sont venues devant le roi pour être jugé et les gens ne savaient pas lequel des deux avait gagné. Un ministre sortit de la maison du roi et ils lui demandèrent. Il leur dit, celui qui quitte la maison du roi avec des marques du roi dans ses mains est le vainqueur.
229) Tous les peuples du monde viennent pour être jugés devant le haut Roi. Il les juge au jour de Rosh Hashannah [veille de la nouvelle année] et à Yom Kippour, jusqu’au quinze du mois. Durant ce temps, tout Israël sont récompensés de la repentance et ils font des efforts en faisant la Soukkah, avec la branche de palmier, et le citron. Et il n’est pas connu qui a gagné le jugement. Les anges supérieurs demandent « Qui a gagné le jugement ? » Et le Saint béni soit-Il leur dit, ceux qui tiennent Mes signes dans leurs mains, les quatre espèces, ont gagné le jugement.
230) En ce jour, Israël sortent de l’inscription du Roi avec un chant de louange. Ils entrent dans la Soukkah, avec un citron à gauche et une branche de palmier à droite, et tous voient qu’Israël sont inscrits sur les listes du saint Roi. Et ils ouvrent et disent « Heureux est le peuple de qui il en est ainsi ».
231) Même les nations du monde se réjouissent dans cette joie et sont bénies par elle. De ce fait, elles offrent des sacrifices sur eux chaque jour – pour placer la paix sur elles – et elles seront bénies par elle. Désormais, un jour du Roi supérieur, en qui le peuple d’Israël se réjouit, comme il est écrit « Au huitième jour vous aurez une assemblée festive » puisque ce jour est seulement celui du Roi, dont la joie est en Israël.
C’est comme un roi qui a invité des invités, et tous ceux vivant dans son palais ont travaillé dur pour eux. A la fin, le roi dit aux gens de son palais, « Jusque là, vous et moi avons travaillé pour les invités et avons fait des sacrifices sur toutes les autres nations chaque jour – soixante dix taureaux. Désormais, moi et vous nous réjouirons un jour, comme il est écrit ‘Au huitième jour vous aurez une assemblée festive’ ». « Vous » pour offrir son sacrifice pour vous.
Un lis et une rose
232) « Je suis le lis de Sharon, la rose des vallées ». Combien est chère l’assemblée d’Israël pour le Saint béni soit-Il. Le Saint béni soit-Il la loue et elle loue toujours le Saint béni soit-Il, comme il est écrit dans le Cantique des cantiques. Elle fournit au Saint béni soit-Il plusieurs poètes et chanteurs. Combien sont heureux Israël qui adhèrent au lot de la sainte part, comme il est écrit « Car la portion du Seigneur est Son peuple ».
233) « Je suis le lis de Sharon » est l’assemblée d’Israël, Noukva, qui se tient dans sa magnifique beauté dans le jardin d’Eden. Elle est appelée « De Sharon » parce qu’elle Meshoreret [chante et écrit des poèmes] et loue le Roi supérieur.
234) « Je suis le lis de Sharon » veut dire qu’elle doit être arrosée par la potion du courant profond, la source de tous les courants, Bina, comme il est écrit, « Et le pays desséché deviendra un lac ». C’est pourquoi Noukva est appelé « Sharon », du mot Sharav [temps chaud et sec], car elle est assoiffée de boire les eaux de Bina.
Elle est appelée « La rose des vallées » parce qu’elle est dans la plus grande des profondeurs. « Vallées » comme dans « Des profondeurs je t’ai appelé, Ô Seigneur ». Dans « Le lis de Sharon », le lis est du lieu où les courants se déversent et ne s’arrêtent jamais. Dans « Rose des vallées », la rose est d’un lieu qui est profond et caché de tous les côtés.
Il y a deux états pour Noukva :
- Le quatrième pour les patriarches, quand elle s’élève au-dessus du Khazeh de ZA et devient la quatrième jambe du trône supérieur, Bina. A ce moment, ils sont deux grandes lumières au même degré parce qu’ils reçoivent tous les deux de Bina : HGT de ZA reçoit de la ligne droite de Bina, et Noukva reçoit de la ligne gauche de Bina Hokhma sans Hassadim. A ce moment, elle est assoiffée et désire ardemment et profondément recevoir les Hassadim parce que Hokhma ne brille pas sans Hassadim. Dans cet état elle est appelée « Le lis de Sharon ». Sharon vient du mot Yashourou à propos des gens, qui veut dire voir, réception de Hokhma. Havatzélet [Lis] suggère Havouy Mitzel [caché de l’ombre], c’est-à-dire qu’elle n’a pas d’ombre qui déploie Hassadim.
- Un septième à la construction, après elle se diminue, descend du Khazeh de ZA vers le bas et reçoit NHY de ZA, c’est-à-dire après qu’elle soit établie dans deux points composés dans le Massakh de Hirik, appelés Man’oula [verrou] et Miftakha [clef]. Il en est ainsi parce qu’à ce moment, elle consiste de Hokhma et Hassadim ensemble – Hokhma, depuis le moment où elle était un quatrième pour les patriarches, dans HGT de ZA, et Hassadim, puisqu’elle est maintenant un septième pour la construction, dans NHY de ZA.
C’est pourquoi il est écrit, « Je suis le lis de Sharon » qui doit être arrosé par la potion du profond courant parce qu’elle a besoin de recevoir Hokhma et Hassadim ensemble du Massakh de Hirik, une fois qu’elle a été mélangée avec Bina. A ce moment Bina est appelée « un courant profond ». Le courant de Bina est la source de tous les dons sans réserve et des Mokhin. Elle est appelée « profond » après son intégration dans le Massakh de Hirik de la ligne médiane. A ce moment, il est dit de Noukva « Et le pays asséché deviendra un lac », puisque lorsqu’elle était un lis, elle était sèche sans eau, dépourvue de Hassadim. Mais une fois qu’elle a reçu Hassadim d’un courant profond, elle devint un lac.
Quand c’est écrit, « Et elle est appelée ‘La rose des vallées’ » c’est parce qu’elle est dans les plus grandes profondeurs. C’est le second état, où elle est inclue dans Man’oula, considéré comme la plus profonde de tout ce qui est profond et il n’y a personne qui puisse l’atteindre. Mais si elle n’était que comme le point de Man’oula, elle n’aurait pas convenu de recevoir des Mokhin. Mais plutôt, elle doit s’adoucir dans Bina et recevoir le point de Miftakha, par lequel elle est adoucie et devient digne des Mokhin. A ce moment, elle considéré comme ayant deux points, considérés comme deux vallées. Et ensuite il est dit d’elle « Des profondeurs, je T’ai appelé, Ö Seigneur. »
C’est écrit, « Le lis de Sharon ». Un lis est d’un lieu où le déversement des courants sortent et ne cessent jamais. Le lis est la forme cachée de l’ombre, l’ombre de Bina, de qui Hassadim sortent dans un Zivoug sans fin. De ce fait, elle n’a que Hokhma sans Hassadim. Il est écrit « La rose des vallées ». Une rose est d’un endroit profond, cachée de tous les côtés. Le nom Amakim [Vallée] se déploie vers elle depuis le Man’oula qui est inclus en elle dans le second état, quand elle est plus Amouka [plus profond] et cachées de tous les côtés.
235) Au début, elle est verte comme un lis, dont les feuilles sont vertes. Dans le premier état, quand elle est appelée « un lis », elle est à un degré avec ZA, dont la couleur est verte, de ce fait elle est verte aussi. Après, dans le second état, elle est une rose rouge dans des couleurs blanches parce que dans le second état elle a deux points – Man’oula et Miftakha, Din et Rakhamim, bon et mauvais, car s’il est récompensé c’est bien ; s’il n’est pas récompensé, c’est mal. Une rose à six feuilles, car elle est dans la septième, recevant de HGT NHY. Une Shoshanna [rose] vient du mot Shinoui [changement], puisqu’elle passe d’une couleur à une couleur, changeant ses ombres. Elle change de Din à Rakhamim, de rouge au blanc, et de Rakhamim à Din. C’est la raison pour laquelle est appelée Shoshanna, du mot Shinoui.
236) Elle est appelée Shoshanna [rose] parce qu’en premier, elle est un lis. Quand elle souhaite s’accoupler avec le Roi, elle est appelé « un lis », puisque dans le premier état, elle n’a pas de Zivoug avec ZA, mais une préparation pour le Zivoug. Après elle s’accouple avec le Roi avec ces baisers dans le second état, elle est appelée Shoshanna parce qu’il est écrit « Ses lèvres sont roses ». Elle est appelée « La rose des vallées » parce qu’elle change ses couleurs, une fois pour en bien, une fois en mal, une fois pour Rakhamim et une fois pour Din, puisque s’il est récompensé, c’est bien, et s’il n’est pas récompensé, c’est mal.
237) Les gens ne voient pas, ne savent pas et n’observent pas que lorsque le Saint béni soit-Il créa l’homme et le chérit avec les Mohkin supérieurs, Il lui demanda qu’il adhère à Lui afin qu’il soit unique et qu’il ait un cœur, et qu’il adhère à un seul lieu de Dvékout [adhésion], qui ne change pas – dans ZA. Il était dit à ce propos « Moi le Seigneur Je ne change pas », et qui ne s’inverse pas, et auquel tout se lie dans un nœud d’union, comme il est écrit « Et l’arbre de vie », ZA, « Au milieu du jardin ».
238) Après, ils bougèrent du chemin de la foi et quittèrent l’arbre unique, ZA, qui est supérieur à tous les arbres et s’attachèrent à un lieu qui change et s’inverse de couleur en couleur, du bien au mal, c’est-à-dire Noukva quand elle n’est pas en Zivoug avec ZA et se nourrit seulement depuis la gauche. Ils descendirent de haut en bas dans beaucoup de changements, comme il est écrit « Dieu fit les hommes droits, mais ils demandèrent beaucoup de calculs».
239) A ce moment, leurs cœurs se tournent certainement de ce côté parce qu’ils ont traversé beaucoup de changements, une fois pour le meilleur, une fois pour le pire, une fois pour Rakhamim et une fois pour Din. Quand ils adhèrent à la gauche, en effet ils demandèrent beaucoup de calculs, beaucoup de changements, et adhérèrent à eux.
240) Le Saint béni soit-Il dit à Adam, « Tu as abandonné la vie et as adhéré à la mort ». « Vie »est comme il est écrit « Et l’arbre de vie au milieu du jardin [ZA] ». Il est appelé « vie » parce que celui qui s’y accroche ne goûte jamais à la mort, alors que d’adhérer à un autre arbre – Noukva, quand elle n’est pas en Zivoug avec ZA – la mort est certainement devant toi. Il est écrit à ce propos : « Et ses jambes descendent à la mort ». En d’autres mots, s’il n’est pas récompensé, c’est mal. Et il est écrit « Je trouve la femme plus amère que la mort », c’est-à-dire Noukva, quand elle n’est pas en Zivoug avec ZA. En effet, quand il adhère au lieu de la mort et quitta le lieu de vie, lui et le monde entier étaient ainsi condamnés à mort.
241) S’il a péché, qu’elle est le péché du monde entier ? Et pourquoi le monde entier fut condamné à mort ? Est-ce que le monde entier mangea de cet arbre et ainsi tous furent condamnés à mort ? Quand Adam fut créé et monta sur ses pieds, tous les gens le virent et le craignirent. Ils le suivaient comme des esclaves après le roi. Et il leur dit « Moi et vous, inclinons nous et agenouillons nous ». Quand ils virent Adam s’incliner devant le côté gauche et y adhérer, ils le suivirent tous. C’est pourquoi il causa la mort au monde entier.
242) Ensuite Adam changea une fois pour Din, une fois pour Rakhamim, une fois pour la mort, une fois pour la vie. Et il tenait dans aucun d’entre eux en permanence parce que ce lieu le fit. C’est pourquoi ce lieu est appelé « Le flamboiement de l’épée qui tourne dans tous sens ». Elle tourne de ce côté à cela, du bien au mal, de Rakhamim à Din, de guerre à paix. D’habitude elle tourne du bien au mal, comme il est écrit « Et l’arbre de la connaissance du bien et du mal ».
243) Le Roi supérieur, pour Son amour pour Ses travaux, Il lui reprocha et lui dit « Mais tu ne devras pas manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal ». Et il ne reçut pas de Lui mais suivit sa femme et fut renvoyé du jardin d’Eden pour toujours, puisque la femme ne monte pas plus que le lieu d’inversion de vie et de mort. C’est pourquoi la femme infligea la mort à tous.
244) Pour le monde à venir il est écrit « Car comme les jours d’un arbre seront les jours de Mon peuple ». « Comme les jours de l’arbre » veut dire « l’arbre de vie ». Au même moment il est écrit « La mort sera avalée pour toujours », car il n’y a pas de changement et pas de mort dans l’arbre de vie.
Et les jours d’Israël de mourir s’approchèrent
245) « Et Jacob vécut dans le pays d’Egypte. » Alors qu’il était vivant, il est écrit, « Jacob » et quand il mourut il est écrit « Israël » comme il est écrit « Et les jours d’Israël de mourir s’approchèrent ». Mais le nom Israël n’est-il pas plus important que le nom Jacob ? Il aurait dû dire « Israël » ici parce qu’il n’est pas écrit « Le jour d’Israël de mourir s’approcha » mais « Les jours ». Mais est-ce qu’un homme meurt en plusieurs jours ? L’homme meurt et disparaît du monde en une heure, en un instant !
246) Quand le Saint béni soit-Il souhaite ramener l’esprit d’un homme à Lui, tous ces jours qu’il a vécu dans le monde sont comptés devant Lui et sont pris en considération. Quand les jours d’être comptés devant Lui viennent, la personne meurt et le Saint béni soit-Il ramène l’esprit de la personne à Lui. Il ramène à Lui le Hevel [souffle d’exhalaison et aussi vanité] qu’elle inspire et expire.
247) Heureux est l’homme dont les jours de mourir devant le Saint béni soit-Il viennent sans honte, et pas un seul jour parmi eux n’est rejeté dehors parce qu’il est trouvé qu’il a commis quelques transgressions en ce jour. C’est pourquoi il est écrit « s’approcher » en ce qui concerne les justes, puisque les jours s’approchent devant le Saint béni soit-Il sans honte.
248) Malheur aux méchants car s’approcher n’est pas écrit pour eux. Il en est ainsi parce que comment peuvent-ils s’approcher du roi quand tous ses jours sont dans la transgression du monde ? A cause de cela, ils ne s’approchent pas devant le Roi et ne sont pas comptés devant Lui et on ne s’en souviendra pas en haut. Mais plutôt, ils meurent par eux-mêmes. Il est écrit à propos d’eux, « La voie du méchants est comme l’obscurité ».
249) Et ici c’est écrit, « Et les jours d’Israël…s’approchèrent ». Bien sûr ils s’approchèrent, sans honte, en complétude, dans une joie complète. C’est pourquoi il est écrit, « Les jours d’Israël » et pas « Les jours de Jacob » puisque le nom Israël est plus complet que Jacob. Mais il est écrit « Jacob était un homme complet ». Ainsi, est-ce que le nom Jacob n’est pas aussi complet ? En effet, le nom Jacob est complet, aussi, mais il n’est pas complet à un degré élevé comme Israël.
250) Quand les jours d’un homme sont comptés devant le Roi, il y a un juste dont les jours sont comptés et sont loin du Roi, et il y a un juste dont les jours sont comptés et sont proches et près du Roi, et ne s’éloignent pas. Ils entrent et s’approchent du Roi sans honte. Heureux sont-ils comme il est écrit « Et les jours d’Israël de mourir s’approchèrent ».
Et il appela son fils, Joseph
251) « Et il appela son fils, Joseph ». Pourquoi ne fit-il venir que Joseph ? Est-ce que le reste des tribus ne sont pas ses fils ? Mais Joseph était son fils plus que les autres. Quand la femme de Putiphar supplia Joseph, il est écrit, « Et il alla dans la maison pour faire son travail, il aurait fallu dire « et aucun hommes de la maison n’était là » C’est pour inclure l’image de Jacob, qui était là. Quand Joseph leva ses yeux et vit l’image de son père là, il réfléchit et fit demi-tour.
252) Il est écrit, « Et il refusa, et dit à la femme de son maître. » Le Saint béni soit-Il lui dit, « Tu dis », et « Et il refusa et dit », « Un autre viendra pour bénir tes fils et ils seront bénis en lui. » C’est comme il est écrit « Et son père refusa et dit ‘Je sais, mon fils, je sais ; lui aussi deviendra un peuple et lui aussi deviendra grand.’ »
253) Pourquoi Jacob dit « Je sais mon fils, Je sais » ? « Je sais mon fils » que tu gardas le fait d’être mon fils dans ton corps, quand tu vis mon image et retourna à ton alliance et ne la profanas pas. C’est pourquoi il est écrit, « Je sais mon fils ». Et le second « Je sais » est quand Joseph dit que Menasse était l’ainé. Et il lui répondit à propos de cela « Lui aussi deviendra un peuple et lui aussi sera grand ». C’est pourquoi il est écrit « Et il appela son fils, Joseph, car il garda le fait d’être son fils dans son corps.
254) « Et il appela son fils, Joseph » Ils semblaient avoir une forme ; quiconque voyait Joseph témoignait qu’il était le fils de Jacob. Il l’appela, « son fils » parce qu’ils étaient d’une forme unique, puisque Joseph le nourrit lui et ses fils dans ses derniers jours. C’est la raison pour laquelle il est son fils plus que tous les autres. « Et il appela son fils, Joseph » et pas un autre, puisqu’il avait la permission de le faire monter de là vers la grotte de Makhpelah, puisqu’il était un Roi, mais il n’avait pas la permission pour un autre.
255) Puisque Jacob savait que ses fils seraient asservis en Egypte, pourquoi n’y fut-il pas enterré afin que son mérite protège ses enfants ? Et pourquoi souhaita-t-il être monté de là ? Il est écrit « Comme un père a de la compassion pour ses enfants », alors où est la compassion ?
256) Quand Jacob descendit en Egypte, il avait peur. Il dit « Peut-être mes enfants s’éteindront parmi les nations, et peut-être le Saint béni soit-Il retirera sa Shékhina de moi comme avant ? » Il était écrit « Et Dieu apparut à Jacob et lui dit ‘Ne crains pas de descendre en Egypte, car je ferai de toi une grande nation là. Et ce que tu dis, que Je pourrais retirer ma Shékhina de toi, Je descendrai en Egypte avec toi. »
257) Il dit encore, « J’ai peur que je sois enterré là que je ne sois pas enterré avec mes pères. » Il lui dit « Je te ferai monter en effet ; Je te ferai monter d’Egypte, pour être enterré dans la tombe avec tes pères ».
258) C’est pourquoi il voulait qu’Il le fasse monter d’Egypte. Une autre raison était afin qu’on ne fasse pas de lui un dieu, puisqu’il vit que le Saint béni soit-Il allait dans l’avenir se venger des dieux des égyptiens. Une autre était qu’il vit que la Shékhina placera sa demeure parmi ses enfants en exil et il n’avait pas besoin d’être enterré en Egypte pour les protéger. Il voulait que son corps résidât parmi les corps de ses pères, pour être inclus en eux, et ne pas être parmi les méchants en Egypte.
259) Le corps de Jacob se déploie de la beauté d’Adam HaRishon. Sa forme était celle de Jacob, une forme élevée et sainte, la forme du saint trône. Il ne souhaitait pas être enterré parmi les méchants, puisqu’il n’y a pas de séparation dans les pères ; ils sont toujours connectés. C’est pourquoi il est écrit, « Que je puisse être enterré avec mes pères ».
260) « Et il appela son fils, Joseph ». « Son fils » puisqu’ils étaient d’une forme unique de la face parce qu’il l’engendra avec plus de bonne volonté de l’esprit et de cœur que dans toutes les tribus, puisque le seul désir de Jacob était pour Rachel. C’est pourquoi il est écrit « Et il appela son fils, Joseph ».
261) « Les choses secrètes appartiennent au Seigneur notre Dieu ». L’homme devrait prendre garde de ses péchés et regarder en allant contre la volonté de son Maître, puisque tout ce que l’homme fait dans ce monde, ces actions sont écrites dans un livre et sont comptées devant le saint Roi, et tout est révélé devant Lui comme il est écrit « Est-ce qu’un homme peut se cacher dans des lieux secrets que Je ne puisse le voir, dit le Seigneur ? » Ainsi, comment peut-il se préserver de pécher devant son Maître ? Même ce qu’une personne pense et souhaite tout est devant le Saint béni soit-Il et n’est pas perdu de Lui.
262) La nuit quand Léa vint à Jacob et lui donna ces signes, que Jacob donna à Rachel, par crainte que son père la remplacerait pour une autre, quand Rachel vit que sont père amenait Léa à sa place, et qu’elle ne savait pas les signes, elle eut honte. Promptement, elle lui donna les signes. Il pensa qu’elle était Rachel et coucha avec elle, et la goutte de Jacob fut la première, comme il est écrit, « Ma puissance et le début de ma force ». Et il pensa qu’elle était Rachel.
Le Saint béni soit-Il révèle de profonds secrets et sait ce qui est dans l’obscurité. Il lève ce désir à son lieu et le droit d’ainesse fut prit de Ruben et fut donné à Joseph, puisque cette première goutte qui sortit de Jacob appartenait à Rachel. Et puisque le droit d’ainesse de Ruben était le sien, Joseph en hérita et Rachel hérita du sien.
263) C’est la raison pour laquelle Ruben ne mérita pas un nom comme le reste des tribus, mais Ruben, Réou-Ben [« Vois, un garçon »] un garçon dont le nom était inconnu. C’est pourquoi Léa ne l’appela pas, « Mon fils » et il ne fut pas appelé Réoubni [« Vois, mon fils »], puisque Léa sut le fait, que l’esprit de Jacob était dans Rachel et pas en elle.
264) Il est révélé devant le Saint béni soit-Il que Jacob ne réfléchit pas au fait de pécher devant Lui en étant avec Léa et pensant à Rachel. Il ne regarda pas sciemment une autre femme à ce moment, comme le reste des méchants du monde. Il est écrit à propos de cela « Et les fils de Jacob étaient douze », puisque les fils du reste des méchants du monde qui font cette chose sont appelés par un autre nom, c’est-à-dire qu’ils sont remplaçables. De ce fait « Et il appela son fils, Joseph », son fils depuis le tout début, depuis le temps de la naissance de Ruben. Et à la fin il était son fils.
265) Par quoi Jacob adjura-t-il Joseph, comme il est écrit « S’il te plait mets ta main sous ma cuisse » ? C’était par le signe de l’alliance qui était inscrit dans sa chair, qui est l’importance des patriarches plus que tout autre chose. L’alliance est Joseph et la qualité de Yessod est juste, une Merkava [assemblée/char] pou lui.
266) Concernant Abraham et Jacob, il est écrit « S’il te plait mets ta main sous ma cuisse », c’est-à-dire ce lieu qui est suggéré dans le saint nom, pour faire sortir la sainte semence – la semence de la foi – au monde. Il n’est pas dit dans Isaac, « S’il te plait mets ta main », puisque Esaü est sortit de lui.
267) Pourquoi est-il dit ici « S’il te plait mets ta main sous ma cuisse, ne m’enterre pas en Egypte ? » Jacob dit à Joseph, « Jure-moi par cette sainte inscription », qui fit sortir une sainte semence et qui était fidèle pour toujours, qui était gardée, et qui n’a jamais été souillée, afin qu’il ne soit pas enterré parmi les impurs qui ne l’ont jamais gardée. Il est écrit à propos d’eux, « dont la chair est comme la chair des ânes et dont l’éjaculation est comme l’éjaculation des chevaux. »
268) Mais Joseph, qui garda son alliance plus que quiconque, pourquoi fut-il enterré parmi eux en Egypte ? Il est écrit « Et la parole du Seigneur vint expressément à Ézéchiel le prêtre, fils de Bouzi, dans les pays des Chaldéens près de la rivière Kedar ; et là la main du Seigneur se posa sur lui ». Mais la Shékhina est uniquement en terre d’Israël, alors pourquoi la Shékhina se révéla ici ? Il est écrit, « Près de la rivière » puisque les eaux n’absorbent pas l’impureté et ne sont pas comme la terre des nations. Il est aussi écrit, « Et là la main du Seigneur se posa sur lui », c’est-à-dire la Shékhina. Ici, aussi, le cercueil de Joseph fut jeté à l’eau. Le Saint béni soit-Il dit « Si Joseph s’en va d’ici, il n’y aura pas d’exil, puisque Israël ne le tolérerait pas. Cependant, son enterrement devra être dans un lieu où il n’est pas souillé, et les enfants d’Israël toléreront l’exil.
269) Jacob vit cela en tout, le saint trône est établit dans les patriarches, Abraham et Isaac sur la droite et la gauche, et il est au milieu. Jacob dit « S’il est enterré ici en Egypte, comment son corps se connectera-t-il aux patriarches ? Même la grotte où il fut enterré fut appelée « Makhpelah » [multiplication], puisque tout ce qui est multiplié à droite et à gauche est deux et un, Il faut un troisième qui décidera entre les deux. De même, la grotte est deux et un, Abraham et Isaac à droite et à gauche, et Jacob décide entre eux.
270) Les patriarches furent récompensés par l’enterrement dans la grotte de Makhpelah, eux et leur femmes. Jacob fut enterré avec Léa. Quelle est la raison pour laquelle Rachel ne fut pas enterrée avec lui ? Après tout il est écrit, « Rachel était stérile », ce qui indique la femme au foyer [Akara (stérile) est similaire à Akeret (au foyer)]. Mais Léa a été plus récompensée avec lui, faisant sortir six tribus de la sainte semence ; c’est pourquoi elle fut placée comme son épouse dans la grotte.
271) Chaque jour, Léa se tenait à un carrefour et pleurait pour Jacob, qu’il l’épouse, puisqu’elle avait entendu qu’il était un juste. Elle se levait tôt et priait pour lui. Il est écrit à propos de cela, « Et les yeux de Léa étaient doux ». Comme nous avons dit, elle se levait tôt et s’asseyait au carrefour pour prier.
272) Rachel n’est jamais sortie sur les routes pour prier afin d’être mariée à Jacob, comme le fit Léa. C’est pourquoi Léa fut récompensée en étant enterrée avec lui, alors que Rachel est à un carrefour et fut enterrée là, comme il est écrit « Maintenant comme pour moi, alors que je venais de Padan, Rachel mourut sur moi. » « Sur moi » veut dire « Pour moi ». « Dans le pays de Canaan sur le chemin » veut dire qu’elle mourut pour moi en chemin, puisqu’elle ne sortit jamais pour moi, pour prier, comme sa sœur.
273) Pour cette raison, Léa, qui sortit et pleura au carrefour des routes pour Jacob, fut récompensée en étant enterrée avec lui. Rachel, qui ne souhaita pas sortir et prier pour lui, fut enterrée à un carrefour pour la même raison. Rachel est le monde révélé, de Khazeh de ZA et en bas, où les Hassadim apparaissent. De ce fait, sa tombe est à un endroit révélé. Léa est le monde dissimulée, Hassadim couverts, de Khazeh de ZA et en haut. C’est pourquoi elle fut enterrée dans la grotte Makhpelah, dans un lieu qui est couvert des yeux.
274) Beaucoup de larmes coulèrent de cette femme juste, Léa, pour être la part de Jacob et pas dans celle de ce méchant, Esaü. Toute personne qui verse des larmes devant le Saint béni soit-Il, même si sa condamnation a déjà été donnée, cette condamnation sera déchirée et la punition ne la gouvernera pas. Comment savons-nous cela ? De Léa, puisqu’elle fut condamnée à être le partage d’Esaü, et par sa prière, elle fut mariée la première à Jacob, et ne fut pas donnée à Esaü.